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Ouverture au monde pour nos jeunes.

Ma politique d’ouverture au monde pour nos jeunes de 16 à 17 ans se traduit cette année par des projets dans quatre continents : Asie (Chaoyang à Beijing en Chine), Amérique (New Iberia en Louisiane – Etats-Unis), Afrique (Sénégal avec le chantier Mbouloum) et Europe (Pecica en Roumanie).

Quatre jeunes iront vivre en juillet l’expérience américaine dans notre commune jumelée de New Iberia. En outre, deux jeunes sont invités à suivre un stage d’ouverture à la culture chinoise à Chaoyang, stage qui accueille des jeunes de 14 à 18 ans de Chine et du reste du monde. Par ailleurs, après une préparation d’un an, sept jeunes de la cité de l’Amitié et deux animateurs iront à Pecica dans la perspective d’apprendre la différence et l’ouverture à l’autre.

De belles expériences dont on reparlera avec nos «diplomates en herbe».

Enfin, pour la deuxième fois, une école de Woluwe-Saint-Pierre, l’institut technique et professionnel  Don Bosco avenue du Val d’Or, a participé à l’opération «Move with Africa» avec un soutien financier de la commune.

Le choc des stéréotypes et la rupture des préjugés.

L’ouverture au monde, c’est l’apprentissage des chocs de stéréotypes.

L’exposition «Toubab Toubab» de l’institut Don Bosco, qui a eu lieu dans la salle des guichets à la maison communale en mai, en a été un parfait exemple.

Tout d’abord, les stéréotypes par rapport au Sud s’effondrent ou au moins sont fortement revus grâce à ce voyage d’ouverture à l’autre et à sa culture, d’ouverture à la coopération et d’ouverture à des questions fondamentales de la vie comme celle du bonheur.

Ensuite, le regard sur l’école technique et professionnelle change. Les élèves parfois aux allures peu susceptibles de rassurer ont mené à bien une expérience de vie exceptionnelle, source de nombreux apprentissages. Ils ont conçu et réalisé de manière professionnelle une exposition de grande qualité tant dans la prise des photos que du montage (chevalet, impression, éclairage,…) de l’exposition. L’image de l’enseignement technique et professionnel en sort grandie.

Si l’exposition fut un festival de couleurs et de lumière apprécié par la population se rendant à la maison communale, elle fut surtout la remise en cause de stéréotypes.

Le projet des jeunes de la Cité de l’Amitié s’inscrit dans la même logique. Ils partiront avec des photos de leur quotidien, de leur quartier pour les exposer à Pecica avec des photos de jeunes Roumains sur la même thématique. Cette exposition est le moteur des échanges, de l’ouverture à l’autre et aux différences et la déconstruction des préjugés.

  

     Ouverture aux cultures, de grande modernité à la simplicité.

Succès pour les programmes de coopération communale au Nord Kivu et à Ouagadougou

La commune de Woluwe-Saint-Pierre s’est investie dans la réhabilitation des services Etat civil et Population des villes de Goma, Butembo et Béni en RDC et à Sig-Noghin (Ouagadougou) au Burkina-Faso. Les objectifs sont de donner une existence administrative à tous les citoyens, ce qui leur permet de bénéficier des droits élémentaires, et de fournir un outil de gestion efficace aux pouvoirs locaux.

Kofi Annan, ancien Secrétaire général des Nations Unies, avait souligné qu’un développement durable passe par des pouvoirs locaux efficaces au service de leur population. C’est dans cette logique que j’ai placé l’action de notre commune devenue pilote en matière de coopération au développement.

Le programme 2014-2016 est terminé. Le bilan est très positif. Pour le Nord Kivu, un recensement complet de la population de Goma a été réalisé (plus de 700.000 habitants). Il y a donc aujourd’hui dans cette ville un registre de la population informatisé. Une méthodologie est mise en place pour actualiser en permanence ce registre. Ce travail est déjà utilisé. Il constitue la source pour le plan d’urgence faisant face aux risques volcaniques existants (plan d’urgence travaillé avec le musée d’Afrique de Tervueren).

Pour les trois villes, Goma, Butembo et Béni, des programmes de formations des agents des services Etat civil et Population ont été réalisés.

Dans le cadre d’une prolongation espérée du programme, l’action se basera sur le suivi de l’actualisation du registre de la population à Goma, la réalisation d’un recensement à Butembo et à Beni suivant la même méthodologie qu’à Goma, la poursuite des formations des agents des services État civil et Population et la mise en place d’un système durable assurant la traçabilité au bénéfice des pouvoirs locaux.

Au Burkina-Faso, à Sig-Noghin, un des arrondissements d’Ouagadougou, le travail mené a porté sur la formation des agents de l’Etat civil et de la Population et sur la gestion de l’archivage des documents. Pour le futur, le travail portera sur l’informatisation des services.

Actuellement, une demande de prolongement du programme de coopération internationale communale pour 2017-2021 est sur le bureau du Ministre de la Coopération belge. Cette prolongation est indispensable pour poursuivre le travail et ancrer des bonnes pratiques de gouvernance.

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Photos prises à Sig-Noghin, arrondissemnt N°3 de Ouagadougou (Burkina-Faso)

Coopération et développement : fin des contrats programmes et perspectives.

Sig-Noghin 11 - 1Financés par la coopération belge, les deux programmes de trois ans pour la réhabilitation des services Etat civil et Population se terminent à la fin de cette année. Une demande de poursuite de 3 ans est déposée.

Volonté politique de faire de Woluwe-Saint-Pierre une commune active en matière de coopération au développement

C’est un choix politique que j’assume depuis 2000. Entre autres, j’ai initié le jumelage avec la ville de Goma (RDC) au Nord Kivu, les partenariats avec les villes de Butembo et de Béni au Nord Kivu, et avec Sig Noghin à Ouagadougou au Burkina Faso. La coopération porte sur la réhabilitation des services Etat civil/Population. L’existence administrative est essentielle pour la défense des droits fondamentaux de chaque personne. Connaître sa population est aussi essentiel pour définir correctement une gestion publique.

Au Nord Kivu : Goma, Butembo et Beni, les trois grandes villes de la province

Durant l’exécution du programme, nous avons rencontré des conflits armés, un accord de paix et maintenant un mélange de sérénité et de troubles. Nous avons commencé à Goma et nous entamons la répétition de l’opération à Butembo et puis à Béni. Au 11 novembre 2016, 728.974 Gomatraciens étaient recensés avec enregistrement informatique. Le système de recensement et d’informatisation fonctionne et l’actualisation permanente du registre de la population est organisée. Pour le futur, il faut assurer la formation des agents et surtout créer au sein des autorités locales une volonté durable de soutien du programme avec une «bancarisation» des flux financiers. Cela sera par ailleurs un des moyens d’assurer des recettes pour les pouvoirs locaux.

À Butembo (ville +/- équivalente à Goma), tout est prêt pour commencer le processus de recensement comme celui réalisé à Goma. Béni est plus complexe. Le besoin en formation est plus grand mais surtout, la ville subit des massacres presque quotidiens. La communauté internationale feint d’ignorer cette situation catastrophique. Ce contexte rend difficile une action d’envergure.

À Ouagadougou (Burkina Faso), l’arrondissement de Sig Noghin

Autre pays, autre contexte. Le programme a été fortement ralenti par la révolution et l’organisation des différentes élections. Dès lors, nous avons travaillé la formation des agents et procédé à des investissements en bâtiments et en matériel d’archivage. Pour le futur, en partenariat avec l’état burkinabé, il y aura lieu d’informatiser l’Etat civil, de renforcer les bureaux secondaires d’inscription des naissances et de continuer la formation des agents.

Invitation

Ce vendredi 2 décembre, vous êtes invités à rencontrer le coordinateur du programme à Goma, Butembo et Béni, Monsieur Augustin Ndimubanzi Bazirake

18h30 : Echange

19h30 : Moment de convivialité - réception

Lieu : Maison communale, salle du Collège au 1er étage, 93 avenue Charles Thielemans à 1150 Bruxelles

Métis de Belgique : réparons les erreurs du passé.

La connaissance de l’histoire, on le sait toutes et tous, sert notamment à apprendre de ses erreurs pour ne pas les reproduire… Las, ce n’est pas comme cela que tourne le monde et l’homme, souvent, n’en retient rien ou presque. Notre commune, et plus particulièrement le Home le Pilote qui était situé rue au Bois, a été le théâtre d’un épouvantable épisode de l’histoire belgo-congolaise/rwandaise/burundaise. Aujourd’hui, DéFI souhaiterait que soient réparées les erreurs du passé…

La discrimination des métis issus de la colonisation belge en Afrique fut longtemps considérée comme un sujet tabou en Belgique. Il faut savoir que des métis déplacés de force en Belgique ont été adoptés par des familles bruxelloises, mis dans des familles d’accueil de la Région bruxelloise ou placés dans des institutions de la Région, dont le Home le Pilote à Woluwe-Saint-Pierre. Depuis toujours, et c’est tout à fait compréhensible, ils se sont mis en quête de leurs racines africaines, aspirant à renouer avec leurs familles d’origine. Certaines mères africaines sont d’ailleurs toujours à la recherche de leurs enfants métis placés en Belgique sans leur consentement !

La situation évolue enfin !

Ces dernières années, la situation a évolué grâce à l’engagement des métis et de leurs descendants aux travaux de chercheurs et à l’engagement de certains politiques. Cette démarche démocratique vers une société «plus ouverte» intégrant pleinement ses minorités visibles s’est manifestée notamment par l’étude du Centre d'études et de documentation guerre et société contemporaine (CEGESOMA) sur le «Déplacement vers la Belgique de 1959 à 1962 des enfants métis du Kivu, Rwanda et Burundi», dont 300 furent regroupés avant leur départ dans l’orphelinat pour «mulâtres» de Save au Rwanda. Il y eut aussi la réalisation de plusieurs films dont «Bons baisers de la colonie», «Kazungu le métis» et «La Fille du Grand Monsieur» ou encore la création de l’Association Métis de Belgique (AMB) en août 2015.

Contacté par certains de ces enfants ou par leurs descendants, DéFI Woluwe-Saint-Pierre contribue à plusieurs initiatives, dont des textes parlementaires, afin, notamment, de faciliter les retrouvailles - pour ceux qui le désirent - entre les métis belges issus de la colonisation et leurs mères. Il s’agirait également de s’engager à tout faire pour réparer les injustices passées dues au refus de fournir la moindre indication aux mères africaines sur la localisation de leurs enfants métis en Belgique, de donner aux métis francophones l’accès à leurs dossiers dans les mêmes conditions d’accompagnement optimales que les métis néerlandophones en leur permettant, par exemple, de consulter leurs dossiers que détiennent l’ensemble des institutions publiques ou privées. Peut-être la fin d’une souffrance atroce pour ces mères qui n’ont rien demandé, et pour ces enfants séparés de leur mère malgré eux…

En écrivant ces quelques lignes, il n’est pas dans nos intentions de juger ces «errements», ces erreurs du passé, mais de les reconnaître afin de ne plus jamais les reproduire…

Deux anniversaires : l'un pour fêter les liens d'amitiés et l'autre pour commémorer des héros de la défense de la liberté et la démocratie.

CoreLes 40 ans du jumelage avec Gangnam et les 50 ans du Monument National decore 2 Corée sur notre territoire ont été célébrés ce 15 juin. Ces deux évènements ont été marqués par la cérémonie d’hommage aux militaires belges décédés lors de la guerre de Corée, par une rencontre des Wolusanpétrusiens avec le vice maire de Gangnam M. Ju Hun Joong, et le discours du vice maire devant le Conseil communal de ce jour. La symbolique du double anniversaire est grande. C’est la mise à l’honneur de ceux qui se sont mis au service de la défense de la démocratie et des libertés d’un part, et d’autre part, la consolidation des relations d’amitiés qui se sont créés entre les deux peuples, en particulier entre Gangnam et Woluwe-Saint-Pierre.

La Corée est un pays très illustratif. D’un côté, le Nord est dans un système sans liberté et sans démocratie, une vraie dictature, et de l'autre côté, le Sud fonctionne avec un système démocratique assurant la liberté. Le résultat explicite, le Sud a eu un grand développement, il est passé de la pauvreté à la richesse. Le Nord est toujours dans la désolation et la pauvreté. Le vice maire de Gangnam a exprimé le souhait du Sud d'avoir l’unification de la Corée et les craintes qu’a le Sud par rapport à l’agressivité du Nord. Cette visite fût l’occasion de réfléchir aux prochaines actions communes à entreprendre. Nous aurons l’occasion d’y revenir.

 

                                      Core 1

Les voyages forment la jeunesse. Ils ouvrent à un autre monde, à d’autres réalités. Ils donnent un autre point de vue sur nos réalités.

Move Africa 2Notre centre scolaire communal Eddy Merckx (ITSSEP-ICMES) a participé à “Move with Africa” au Benin. Onze élèves et deux professeurs se sont rendus au printemps dernier au Bénin.

Organisé par “La Libre”, “Move with Africa” consiste à un voyage d’élèves d’une école dans un pays africain encadré par une ONG belge impliqué dans le pays ou une ONG locale. Les élèves visitant des projets de coopération, échangent avec des jeunes locaux et ils mettent leurs compétences au service d’une contribution en prestation au sein d’un projet local.

C’est aussi pour les élèves une mise en projet et un travail de préparation de pratiquement un an.

Les élèves du CS Eddy Merckx, sensibilisés à l’animation et à la gestion de groupe, ont mis en avant le jeu ou l’animation, convaincus cet outil était rassembleur et bénéfique à la fois pour les échanges interculturels à créer…et pour eux.

Le témoignage des enseignants qui ont encadré les élèves  est explicite. « Nous nous réjouissons d’avoir permis à nos jeunes d’ouvrir les yeux sur une autre réalité. Grâce à ce projet, ils ont découvert qu’on peut vivre sans WIFI, que certains aliments sont introuvables ou très coûteux alors que communs chez nous, que les mangues poussent sur un manguier, qu’on peut vivre de manière simple et être heureux, qu’une partie de UNO est plus sympa qu’un échange effréné de SMS endiablés, qu’on peut vivre sans ses parents à proximité, que la vie en groupe a des avantages et des difficultés,… », « Les élèves ont grandi et mûri en se confrontant à une autre réalité, ils ont acquis davantage d’autonomie mais aussi d’esprit critique et de réflexion. N’est-ce pas là l’essence même du travail de l’enseignant ? Nous sommes en tout cas très fiers du chemin parcouru par ces 11 jeunes. »

« En tant qu’enseignants, nous sommes heureux d’avoir pu mener à bien un projet à moyen terme avec des jeunes pour qui l’école n’est pas nécessairement LA priorité. A titre plus personnel, le fait de sortir de son quotidien scolaire et de se confronter à un terrain jusque-là inconnu – l’Afrique- nous permet de relativiser les petites choses qui peuvent (pouvaient) nous importuner dans notre travail quotidien : la photocopieuse en panne le jour de l’évaluation certificative, le conseil de discipline qui est programmé sur le temps de midi,… »

Félicitation au corps enseignant pour ce travail qui permet à tout le monde d’apprendre et de devenir des acteurs de soutien à la coopération et à l’ouverture à l’autre.

Bourse communale pour l’ouverture au monde de nos jeunes

RyumbaenfantsJoNath1 article novembre 2015 wolumagObserver, comprendre et apprécier la façon dont vit l’autre, la manière dont il hiérarchise les valeurs, permet d’acquérir la capacité de recul qui assure l’aptitude  à dégager, de toute expérience, l’enseignement qui fait progresser.

C’est par la connaissance de la culture de l’autre que l’on apprend à connaître sa culture.

Ces concepts, je les mets en œuvre dans la politique des relations internationales. Dans le précédent Wolumag, le dossier du mois était consacré à présenter une facette de la politique des jumelages et des relations internationales menée par notre commune.

Un des objectifs poursuivis par cette politique est l'ouverture au monde de nos jeunes.  Celle-ci se fait par des initiatives communales ou par le fait de mettre en avant des initiatives d'ONG et d'associations qui poursuivent cet objectif d'ouverture.

Bourse pour les jeunes  qui font une expérience de coopération non rémunérée

Je rappelle qu'à mon initiative il existe une bourse communale d'aide aux jeunes qui participent à des projets de coopération.  Pour toute information j'invite les jeunes de 18 à 30 ans à consulter le règlement dont l'adresse est : (https://www.woluwe1150.be/media/documents/cccd/2014_11_04_reglement_bourse.pdf)

Exemples d’initiatives privées

Plusieurs jeunes Wolusanpétrusiens ont participé au programme de l’ONG Défi Belgique Afrique Asie (DBA,https://www.ongdba.org/). Ils ont été interviewés dans le Wolumag précédent au sujet de leur expérience.

Le centre scolaire communal Eddy Merckx (ITSSEP-ICMES) participera à l’opération « Move with Africa 2016 ».

Dans ces projets, les jeunes sont  très sérieusement préparés pendant l'année à vivre cette expérience et à y réaliser de multiples  apprentissages. 

Ainsi, ces initiatives graveront à vie, dans l'esprit de ces jeunes et de ceux qu’ils côtoient,  une ouverture à la coopération au développement.

Jumelages : l’apport de Woluwe-Saint-Pierre à ses villes jumelées.

Woluwe-Saint-Pierre entretient une série de jumelages et de partenariats dans de nombreuses régions du monde. Ce dossier retrace brièvement le contexte historique des jumelages et il explique la logique des apports concrets de Woluwe-Saint-Pierre aux villes jumelées. Il n’a donc pas pour vocation d’être exhaustif, mais bien de donner un point de vue sur la question.

Contexte historique

Chaque jumelage ou partenariat est le fruit soit de relations proches et amicales avec des personnes sur place soit d’initiatives politiques. Passons en revue succinctement les différents jumelages qu’a développés la commune depuis 45 ans :

-          Kamonyi (anciennement Ruyumba - Musambira) au Rwanda, depuis 1970. Ce jumelage, le plus ancien de tous, résulte à la base d’une initiative politique. Depuis lors, des relations d’amitié ont permis de développer les projets sur place et de fortifier la relation.

-          Gangnam en Corée du Sud. La Belgique a joué un rôle actif lors de la guerre de Corée dans les années 50, qui explique les excellentes relations entre nos deux pays. Un monument national à la mémoire des volontaires belges tués en Corée a d’ailleurs été érigé à Woluwe-Saint-Pierre, au square de Corée, en 1966. Chaque année, un hommage est rendu à ces volontaires, en présence de responsables coréens. Le jumelage a vu le jour 10 ans plus tard, en 1976, et il se fonde donc sur des liens d’amitié étroits.

-          La Nouvelle Ibérie (ou New Iberia) en Louisiane (États-Unis). Ce jumelage, datant de 1979, s’ancre dans la volonté de soutenir la francophonie.

-          Pecica en Roumanie. La relation s’est développée dans le cadre de l’opération «Villages roumains», un mouvement de protestation qui a abouti à l'adoption de plusieurs milliers de villages roumains par des communes occidentales et qui ensuite a conduit àun vaste mouvement d'assistance humanitaire et d'aide d'urgence, en 1989.

-          Chao Yang (Pékin) en Chine. Ce jumelage a été mis en place pour permettre aux jeunes Sanpétrusiens de s’ouvrir à la culture chinoise via la rencontre des populations locales. Il est actuellement suspendu.

-          Goma en République Démocratique du Congo. Ce jumelage se fonde sur une double volonté : une volonté politique et une volonté des habitants de Woluwe-Saint-Pierre. Nous y reviendrons plus loin.

-          Des partenariats existent aussi avec Sig-Noghin au Burkina Faso, ainsi que Butembo et Beni, les deux autres grandes villes du Nord-Kivu.

Les deux grands types de jumelages

Les jumelages/partenariats se subdivisent en deux grands types :

  1. Les jumelages culturels : Gangnam, Nouvelle Ibérie, Chao Yang et désormais Pecica. Ils ont pour objectif principal de permettre à la jeunesse de s’ouvrir au monde, notamment via des échanges.
    Cet été, plusieurs adolescents se sont par exemple rendus en Lousiane afin d’y partager le quotidien des habitants et d’y découvrir la vie et la culture. Pecica, quant à elle, accueille des mouvements de jeunesse qui y organisent régulièrement des camps. Ce type d’échanges est plus compliqué avec Gangnam, où le coût de la vie est particulièrement élevé. Avec la ville de Corée du Sud, les relations sont dès lors surtout culturelles et amicales. Les Coréens apportent notamment leur expertise technologique à Woluwe-Saint-Pierre.
  2. Les jumelages de coopération au développement : Musambira, Goma, Beni, Butembo et Sig-Noghin. Dans ce type de jumelages, Woluwe-Saint-Pierre apporte son expertise dans les domaines où elle est compétente, par exemple en mettant en place de services de l’État civil et de la Population efficients (nous y reviendrons). Elle agit pour cela en collaboration avec les pouvoirs locaux, avec l’avantage de bénéficier de contacts à tous les niveaux de pouvoir, mais aussi l’inconvénient d’être soumise aux aléas et changements politiques. La commune conseille, finance ou aide à trouver des fonds, et elle veille à la bonne exécution des projets par les pouvoirs locaux.

L’apport de Woluwe-Saint-Pierre aux villes jumelées

-          Aide financière : Notre commune finance les projets ou aide à la recherche de fonds, soit directement, soit via une association qui le fait pour elle. Woluwe-Saint-Pierre possède en effet de l’expertise née de son expérience avec plusieurs bailleurs de fonds.

-          Travail de rédaction et d’élaboration des projets

-          Apport d’une double garantie aux bailleurs de fonds : administrative (l’assurance que le projet sera bien suivi et géré) et financière. En cas de difficulté ou de dérapage (ce qui n’est jamais arrivé), Woluwe-Saint-Pierre peut restituer au pouvoir subsidiant les sommes qu’il a versées. Par ailleurs, contrairement à une ONG privée, la commune ne peut pas faire faillite. Grâce à l’appui de Woluwe-Saint-Pierre, le bailleur de fonds a également l’assurance que les moyens financiers dégagés ne seront pas utilisés à d’autres fins.

-          Un regard extérieur et critique sur l’exécution des projets. Il s’agit d’un contrôle positif qui permet la remise en question, la réorientation éventuelle des projets et finalement l’avancement de ceux-ci. La commune apporte ainsi un cadre rigoureux.

Un exemple concret : la réhabilitation des services État civil/Population

Ce projet est mené à Goma, Butembo et Beni (Nord-Kivu), ainsi qu’à Sig-Noghin (Burkina Faso). Il vise à développer des services d’État civil et de Population efficients. En effet, il s’agit d’un préalable essentiel afin de donner des droits aux personnes et d’avoir les informations nécessaires à la gestion publique (notamment la fiscalité). Trois exemples concrets illustrent l’importance de ces services :

-          La non-existence administrative d’une personne entraîne aussi l’absence de ses droits. C’est comme si elle n’existait pas, avec le lot de violences et d’exactions qui peut en découler, mais aussi l’absence de toute éducation possible.

-          Si le pouvoir public n’a pas connaissance de l’existence d’un individu, il ne peut pas lui réclamer le paiement de taxes ou impôts.

-          Sans connaissance globale de sa population, le pouvoir public de peut pas mener de politique efficiente à long terme.

Pour ce projet, la commune s’inscrit dans un programme financé par la coopération belge, qui inclut donc d’autres communes. Il s’agit d’une démarche collective menée en partenariat avec l’Association des Villes et Communes de Bruxelles et l’Union des Villes et Communes de Wallonie, qui apportent toutes deux également leur expertise en la matière.

En participant à un projet qui contribue à stabiliser le Nord-Kivu, une région particulièrement troublée, Woluwe-Saint-Pierre prend donc ses responsabilités et constitue un exemple.

L’importance des nouvelles technologies

Le fonctionnement d’un jumelage de coopération et le travail quotidien qui y est lié diffèrent bien sûr en fonction des pays et des projets qui y sont menés.

Néanmoins, les nouvelles technologies ont facilité le travail avec toutes les villes jumelées. Skype permet ainsi de dialoguer quotidiennement et facilement avec les interlocuteurs sur place. La signature électronique sur les comptes a également rendu le transfert de fonds plus facile et plus sûr.
Le système de double signature sur les comptes apporte en effet une transparence totale et un contrôle des flux financiers.

L’implication des citoyens de Woluwe-Saint-Pierre

Le Conseil consultatif de la Coopération et du Développement (CCCD) est accessible à tous les citoyens qui souhaitent suivre les projets en matière de coopération au développement et apporter leurs conseils et suggestions.

Le CCCD a pour buts d'inciter la population de Woluwe-Saint-Pierre à s'ouvrir au monde, de la sensibiliser au grand défi du développement, d'encourager des projets de coopération au développement, de favoriser la mise en réseau des acteurs du secteur et de conseiller les autorités communales.

Le conseil se réunit environ toutes les six semaines pour faire le point sur l’évolution des projets et des relations internationales.

Pour toute information sur le Conseil consultatif de la Coopération et du Développement, vous pouvez contacter Sandra Ndongala : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.">Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou 02/773.06.89.

Nos jeunes ambassadeurs en Louisiane.

Louisiane 1Depuis 2001, la commune de Woluwe-Saint-Pierre, organise une expérience de vie «  à l’américaine » dans le cadre du jumelage avec la Nouvelle Ibérie située à quelque kilomètre de la ville Lafayette en Louisiane. Des jeunes de 15 à 17 ans s’y rendent afin de vivre la vie de leur contemporain dans une petite ville au sud des Etats-Unis. Cette année, le groupe était composé de Flore, Morgane, Simon, Jules et Logan.

Jazz dans le Quartier français de la Nouvelle-Orléans, balade le long du Mississippi, promenades dans le centre-ville de la capitale de l'Acadie, Lafayette, appréciation de l'héritage francophone sous diverses formes, la connaissance de vrais Cajuns, parlant leur français, activités sportives sur le Bayou Teche, tour dans le swamp et dans le bayou au Lake Martin, alligator, faune et flore typique, … ont été au programme de nos jeunes ambassadeurs.

New Iberia, notre ville jumelle bourgade d’accueil, fut aussi visitée et elle a honoré la présence de nos jeunes par une visite officielle à la mairie de la Nouvelle-Ibérie et une rencontre de la maire suivi d’une interview parue dans le journal local, the Daily Iberian.

Nos jeunes ont été accompagnés de charmantes sœurs et frères d'accueil tout au long des activités.