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Quid de la future implantation de la ‘station Villo à Diamant’.

Serge parlementLe viaduc Reyers à Diamant a été démonté et, dans le cadre des travaux, la station Villo a été retirée.

Elle n’a toujours pas été remise en état. Or, cette station a prouvé toute son utilité. Nous savons que les travaux d’aménagement sont en cours d’exécution, mais ils prendront du temps. Dès lors, il y a lieu de pouvoir réimplanter, même temporairement, la station Villo à proximité de l’ancien endroit, et ce jusqu’à une solution définitive.

Dès lors, j’ai interrogé le Ministre de la mobilité M. Smet en vue de connaître les plans de réimplantation de la station Villo et donner les délais pour son exécution.

Il m’a répondu : « Il n’est pas prévu de remonter la station Villo avant l’aménagement définitif du carrefour Diamant, vu le coût qu’engendrent le démontage et la construction d’une station Villo. Nous ne disposons pas non plus de stations Villo mobiles, qui pourraient être placées temporairement dans les zones où une station fixe a été démontée. Il reste des stations Villo dans les environs immédiats, à savoir les stations Vergote, Plasky et Meiser. »

A chacun d’apprécier.

Et si on mettait nos vélos en cage …

On le sait toutes et tous : Bruxelles souffre de gros problème de mobilité. Trop de voitures shutterstock 276290114 siteet un réseau de transports en commun perfectible créent, chaque jour, de nombreux embouteillages à Bruxelles et dans sa proche périphérie. Nombreux sont les Bruxellois qui ont dès lors opté pour le vélo, et le vélo électrique en particulier dont le prix dépasse parfois allègrement les 1.500 euros. Le seul hic : le nombre de vols dont ils sont les victimes. Pourquoi, dès lors, ne pas mettre les vélos en cage ?

Telle est en effet l’idée récemment défendue par le député-échevin de Woluwe-Saint-Pierre, Serge de Patoul, au Parlement bruxellois. La Région pourrait, par exemple, négocier avec les propriétaires de parkings publics, souterrains notamment, la transformation de places de stationnement de voitures en parkings sécurisés pour vélos. A noter qu’un emplacement pour voiture pourrait ainsi accueillir pas moins de sept vélos !

Deux possibilités s’offrent, à nos yeux, à Woluwe-Saint-Pierre, pour développer pareil projet : d’une part, le parking du Stockel Square où la commune pourrait stimuler l’initiative auprès du propriétaire du parking, et, d’autre part, la station Montgomery qui, dans le cadre de son réaménagement, pourrait comprendre une zone de stationnement sécurisée pour vélos.

Pour le député-échevin, il va de soi que cette opération devrait se faire sans investissement des pouvoirs publics vu qu’il ne s’agit que d’une conversion d’emplacement et d'un changement de clientèle.

Ces cages à vélos permettraient ainsi d’établir un partenariat gagnant-gagnant qui permettrait de stimuler l’usage du vélo, conformément à ce que prévoit la déclaration gouvernementale bruxelloise. Tout le monde y gagnerait donc !

Le chantier du Viaduc Reyers

 

En guise d'inauguration de nos débats parlementaires en séance publique de cette législature, nous sommes confrontés à une saga de l'été, en l'occurrence le Viaduc Reyers.

Le nouveau Gouvernement bruxellois à peine installé, le Ministre en charge des Travaux Publics se voit dans la situation d'arrêter le chantier du Viaduc Reyers. La cause de cet arrêt est le fait que l'état du Viaduc est tel que son maintien présente des risques substantiels. De plus l'investissement apparait comme conséquent pour une solution peu plaisante.

Étant donné que la décision de rénover le Viaduc a été prise il y a peu de temps par l'ancien gouvernement, la surprise est grande qu'au moment du début du chantier de rénovation, la mise en cause de l'état de l'infrastructure pousse à prendre une décision extrême, en l'occurrence la démolition.

Pourtant le débat sur l'existence du Viaduc n'est pas neuf. Je cite des extraits de presse repris sur internet, entre autre la D.H. du 1er et 2 mai 2014 : "Alors que la rénovation du Viaduc semble incontournable aux yeux des autorités régionales, la Députée bruxelloise Cécile Jodoigne s'interroge". Je rappelle qu'à l'époque, Madame Jodoigne était également Echevine de l'Urbanisme à Schaerbeek, c'est-à-dire la Commune sur laquelle le Viaduc se situe. "Il est certes indispensable d'intervenir à court terme sur le viaduc pour sécuriser les passagers, mais faut-il vraiment concevoir ces interventions dans l'optique de le faire revivre pour quarante nouvelles années? N'est-il pas temps de remettre en cause l'existence d'un ouvrage symbolique d'une ère dépassée, où voitures et vitesse rimaient avec modernité." L'Echevine de l'Urbanisme de l'époque soulignait aussi : "L'état de dégradation du Viaduc oblige les autorités à réagir très vite. Il est urgent de réfléchir à des solutions qui permettent de maintenir une capacité de trafic suffisante tout en remettant en question les ouvrages autoroutiers qui impliquent des vitesses élevées et une très grande difficulté de franchissement du Boulevard pour les piétons et les cyclistes."

Dès début septembre, il a clairement été annoncé que la facture d'une démolition et d'un réaménagement serait de quatre millions, augmentant ainsi le coût de deux millions, avec de surcroit une durée des travaux plus longue. Mais la question était à ce moment-là clairement posée quant à savoir s'il était encore utile d'investir une somme de deux millions pour la rénovation d'une infrastructure en piteux état et fondamentalement d'une autre conception de la ville.

À ce stade de mon intervention, j'ai déjà des questions à poser au Gouvernement. Comment se fait-il que l'administration n'a pas pu établir un état des lieux suffisamment précis pour pouvoir mettre clairement sur la table des scénarios comparatifs, avec estimation de coûts sur des formules allant de la rénovation pure et simple à la démolition pure et simple? Tel que l'on peut lire le feuilleton "Viaduc Reyers" de cet été, on a découvert progressivement une situation catastrophique qui indique d'une part une mauvaise gestion du patrimoine et d'autre part une impréparation résultant d'une mauvaise analyse de la situation. Cette première question m'apparait fondamentale parce que si cette question se pose pour le Viaduc Reyers nous sommes en droit de nous demander comment nos infrastructures régionales sont suivies et si d'autres cas "Viaduc Reyers" existent en Région bruxelloise. Permettez-moi de souligner que l'impression que l'on a, c'est que nous avons à faire à une très mauvaise gestion d'un très mauvais père de famille.

Autrement dit, je demande au Gouvernement s'il estime que l'Administration Régionale dispose de la compétence ad hoc pour suivre l'évolution de l'état du patrimoine régional.

Dans la même perspective et pour clarifier le débat, je demande que le Ministre puisse expliquer les raisons exactes pour lesquelles le chantier a été arrêté. Comment peut-on expliquer que les éléments qui ont motivés l'arrêt du chantier n'était pas connus préalablement à l'exécution de celui-ci ? Quels sont les éléments découverts durant le chantier qui font que la décision de l'arrêt du chantier a dû être prise?

Le Gouvernement a pris la décision de démolir le Viaduc Reyers. D'après la presse, 10.000 véhicules par jour en moyenne utilisaient le Viaduc en direction de Meiser et 18.000 en direction de Montgomery. Le Ministre a fait des déclarations rassurantes concernant le réaménagement des lieux, garantissant une fluidité avec une vitesse raisonnable dans le cadre de déplacement au sein d'une ville. Le Ministre peut-il faire part des solutions d'aménagement envisagées ? Peut-il préciser si des études ont été effectuées? Par qui, et quels en sont les résultats ?

Dans mes questions, je n'interpelle pas le Gouvernement sur son choix politique de démolition du Viaduc. Je note que la Commune de Schaerbeek s'est exprimée très explicitement, parlant de grande victoire et de solution réclamée depuis longtemps. Je note aussi que dans les différents groupes politiques, majorité et opposition, il y a une approbation de ce choix. Pour les FDF nous sommes clairement favorables à cette décision. De plus, Je sais qu'il y a eu une concertation large des riverains les 20 et 22 septembre 2014. Lors de ces concertations, il s'est dégagé une approbation largement majoritaire à la suppression du Viaduc.

Un autre aspect lié à cette décision est l'impact budgétaire. On connait la situation plus que difficile du budget régional bruxellois. Une dépense d'infrastructure de deux millions supplémentaires, soit une augmentation du coût de 100% n'est donc pas anodine.

Préalablement aux questions budgétaires, je souhaiterais savoir si dans l'obligation d'arrêt du chantier il n'y a pas des responsabilités engagées par des tiers, qui ont comme effets d'imposer des coûts supplémentaires à la Région bruxelloise ? Je pense à d'éventuelles études de bureaux extérieurs sur l'état du Viaduc. J'avoue ignorer si cela s'est fait. S'il se devait que des responsabilités extérieures sont engagées, je demande que le Gouvernement puisse expliquer les mesures prises pour que ces responsabilités soient effectivement assumées.

Je reviens sur l'aspect budgétaire régional pour lequel plusieurs questions se posent en matière d'impact sur nos budgets régionaux. Quel est l'impact exact sur les budgets régionaux de cette augmentation des dépenses ? Y a-t-il d'autres chantiers ou d'autres travaux à effectuer qui seront pénalisés de part un manque de moyens financiers ?

Enfin, Je voudrais que le Gouvernement éclaircisse l'avancement du dossier sur certaines questions. Tout d'abord, où en est-on concernant le permis de bâtir jamais délivré ? Y a-t-il un risque juridique et/ou administratif de voir cette situation incroyable de la non existence de permis de bâtir provoquer un besoin de délais supplémentaires pour le lancement du chantier ?

Concernant l'organisation du chantier, y a-t-il un planning établi au sujet de l'exécution des travaux ? J'invite avec insistance le Gouvernement à veiller à informer les différents acteurs susceptibles de subir des préjudices durant l'exécution de ce chantier. Je pense bien évidemment aux riverains mais aussi à tous les acteurs de l'activité économique environnante qui ont probablement certaines adaptations à faire dans la manière dont ils organisent leurs activités durant cette période.

Je tiens à relayer une grande crainte des riverains et des commerçants avoisinants concernant les problèmes liés à la mobilité durant les travaux et les difficultés supplémentaires de trouver du stationnement. Quelles seront les mesures qui seront prises pour minimiser les difficultés de ces deux points ? Vous connaissez l'adage populaire" un homme averti en vaut deux". Veillez donc, de part une information correcte, à assurer à toutes personnes concernées par le chantier d'en valoir deux pour éviter d'être préjudiciés.

Je termine mon intervention en me référant à un communiqué Belga du 17 octobre faisant état d'un désamiantage du Viaduc qui entrainerait un coût supplémentaire d'un million d'euros. Le Ministre peut-il clarifier cette situation ? Peut-il préciser les mesures de sécurité qui seront prises pour éviter tout danger pour les habitants du quartier ? Cette dernière information a-t-elle un impact sur la durée du chantier ? Vous comprendrez qu'une des craintes est de voir un chantier s'éterniser. C'est extrêmement déplaisant pour les habitants du quartier et cela peut être catastrophique pour les commerces.

 

l'attitude du gouvernement face à l'arrivée annoncée de 28 vols journaliers supplémentaires à l'aéroport de Bruxelles National.

Question d'actualité  au Ministre-Président du Gouvernement de la Région bruxelloise

La presse de ce jeudi 28 novembre 2013 annonce l'arrivée de 28 vols journaliers low-cost de la compagnie Ryanair à l'aéroport de Bruxelles National.

Cela s'inscrit dans une lutte concurrentielle entre l'aéroport de Bruxelles National et celui de Charleroi.

Quelle est aujourd'hui la position du gouvernement bruxellois face à cette augmentation conséquente de nombre de mouvements et au développement du transport low-cost à Bruxelles National  ?

Vous trouverez le contenu de cette question et la réponse du ministre à la page 42 du document, en cliquant ici.