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Décret inscription, indécent

Voilà donc toute une communauté prise en otage pour un problème qui concerne 40 à 45 écoles sur 700 aux dires de madame Arena à la radio ce matin. N’y a-t-il donc pas moyen pour le gouvernement de la communauté française soutenu par sa majorité PS-CDH de réfléchir aux problèmes qu’ils rencontrent en tenant compte de leurs multiples facettes. La volonté d’installer la mixité sociale dans les écoles est légitime. Le chemin pour y arriver est inapproprié, ne s’attaque qu’à la face visible de l’iceberg et en pratique est totalement contre productif. Contre productif parce que c’est l’homogénéisation sociale et éducationnelle qui se fait. Le problème est vaste, complexe, touche au social, au culturel, à l’éducatif, à certaines directives de la communauté française depuis son installation, … et à l’école. Il est désolant de constater qu’encore et toujours, le gouvernement de la communauté française soutenu par sa majorité PS-CDH pointe uniquement cette dernière, relevant une fois de plus un dysfonctionnement limité, en jetant le discrédit sur tous. Quand va-t-on enfin entendre de la part du gouvernement de la communauté française soutenu par sa majorité PS-CDH quelque chose de positif sur l’école dans laquelle la majorité des enseignants s’investissent beaucoup dans une tâche devenue difficile et peu reconnue. Pourquoi une date butoir pour les inscriptions alors que le respect du 1er arrivé, 1er inscrit peut se faire facilement à partir de la gestion d’un registre matricule géré au fur et à mesure de celles-ci quelle que soit la date de visite des parents. Car dans le cas présent, ceux qui ont le loisir de s’organiser prennent le pas sur les autres et le résultat ne s’en trouvera pas changé. De plus, la priorité accordée pour deux ans aux écoles fondamentales adossées ou annexées à une école secondaire, ayant signé une convention avec celle-ci, organise dans le fondamental des écoles de première et seconde zone. Celles ayant une convention avec une école recherchée constituent les écoles de première zone et les autres celles de seconde zone. Le réseau communal est, avec ses écoles autonomes, particulièrement pénalisé par cette mesure. Alors, volonté délibérée ou manque de perspective ? L’un ou l’autre montre l’incurie du gouvernement de la communauté française et de sa majorité PS-CDH Serge de Patoul