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Bourse communale pour l’ouverture au monde de nos jeunes

RyumbaenfantsJoNath1 article novembre 2015 wolumagObserver, comprendre et apprécier la façon dont vit l’autre, la manière dont il hiérarchise les valeurs, permet d’acquérir la capacité de recul qui assure l’aptitude  à dégager, de toute expérience, l’enseignement qui fait progresser.

C’est par la connaissance de la culture de l’autre que l’on apprend à connaître sa culture.

Ces concepts, je les mets en œuvre dans la politique des relations internationales. Dans le précédent Wolumag, le dossier du mois était consacré à présenter une facette de la politique des jumelages et des relations internationales menée par notre commune.

Un des objectifs poursuivis par cette politique est l'ouverture au monde de nos jeunes.  Celle-ci se fait par des initiatives communales ou par le fait de mettre en avant des initiatives d'ONG et d'associations qui poursuivent cet objectif d'ouverture.

Bourse pour les jeunes  qui font une expérience de coopération non rémunérée

Je rappelle qu'à mon initiative il existe une bourse communale d'aide aux jeunes qui participent à des projets de coopération.  Pour toute information j'invite les jeunes de 18 à 30 ans à consulter le règlement dont l'adresse est : (https://www.woluwe1150.be/media/documents/cccd/2014_11_04_reglement_bourse.pdf)

Exemples d’initiatives privées

Plusieurs jeunes Wolusanpétrusiens ont participé au programme de l’ONG Défi Belgique Afrique Asie (DBA,https://www.ongdba.org/). Ils ont été interviewés dans le Wolumag précédent au sujet de leur expérience.

Le centre scolaire communal Eddy Merckx (ITSSEP-ICMES) participera à l’opération « Move with Africa 2016 ».

Dans ces projets, les jeunes sont  très sérieusement préparés pendant l'année à vivre cette expérience et à y réaliser de multiples  apprentissages. 

Ainsi, ces initiatives graveront à vie, dans l'esprit de ces jeunes et de ceux qu’ils côtoient,  une ouverture à la coopération au développement.

Jumelages : l’apport de Woluwe-Saint-Pierre à ses villes jumelées.

Woluwe-Saint-Pierre entretient une série de jumelages et de partenariats dans de nombreuses régions du monde. Ce dossier retrace brièvement le contexte historique des jumelages et il explique la logique des apports concrets de Woluwe-Saint-Pierre aux villes jumelées. Il n’a donc pas pour vocation d’être exhaustif, mais bien de donner un point de vue sur la question.

Contexte historique

Chaque jumelage ou partenariat est le fruit soit de relations proches et amicales avec des personnes sur place soit d’initiatives politiques. Passons en revue succinctement les différents jumelages qu’a développés la commune depuis 45 ans :

-          Kamonyi (anciennement Ruyumba - Musambira) au Rwanda, depuis 1970. Ce jumelage, le plus ancien de tous, résulte à la base d’une initiative politique. Depuis lors, des relations d’amitié ont permis de développer les projets sur place et de fortifier la relation.

-          Gangnam en Corée du Sud. La Belgique a joué un rôle actif lors de la guerre de Corée dans les années 50, qui explique les excellentes relations entre nos deux pays. Un monument national à la mémoire des volontaires belges tués en Corée a d’ailleurs été érigé à Woluwe-Saint-Pierre, au square de Corée, en 1966. Chaque année, un hommage est rendu à ces volontaires, en présence de responsables coréens. Le jumelage a vu le jour 10 ans plus tard, en 1976, et il se fonde donc sur des liens d’amitié étroits.

-          La Nouvelle Ibérie (ou New Iberia) en Louisiane (États-Unis). Ce jumelage, datant de 1979, s’ancre dans la volonté de soutenir la francophonie.

-          Pecica en Roumanie. La relation s’est développée dans le cadre de l’opération «Villages roumains», un mouvement de protestation qui a abouti à l'adoption de plusieurs milliers de villages roumains par des communes occidentales et qui ensuite a conduit àun vaste mouvement d'assistance humanitaire et d'aide d'urgence, en 1989.

-          Chao Yang (Pékin) en Chine. Ce jumelage a été mis en place pour permettre aux jeunes Sanpétrusiens de s’ouvrir à la culture chinoise via la rencontre des populations locales. Il est actuellement suspendu.

-          Goma en République Démocratique du Congo. Ce jumelage se fonde sur une double volonté : une volonté politique et une volonté des habitants de Woluwe-Saint-Pierre. Nous y reviendrons plus loin.

-          Des partenariats existent aussi avec Sig-Noghin au Burkina Faso, ainsi que Butembo et Beni, les deux autres grandes villes du Nord-Kivu.

Les deux grands types de jumelages

Les jumelages/partenariats se subdivisent en deux grands types :

  1. Les jumelages culturels : Gangnam, Nouvelle Ibérie, Chao Yang et désormais Pecica. Ils ont pour objectif principal de permettre à la jeunesse de s’ouvrir au monde, notamment via des échanges.
    Cet été, plusieurs adolescents se sont par exemple rendus en Lousiane afin d’y partager le quotidien des habitants et d’y découvrir la vie et la culture. Pecica, quant à elle, accueille des mouvements de jeunesse qui y organisent régulièrement des camps. Ce type d’échanges est plus compliqué avec Gangnam, où le coût de la vie est particulièrement élevé. Avec la ville de Corée du Sud, les relations sont dès lors surtout culturelles et amicales. Les Coréens apportent notamment leur expertise technologique à Woluwe-Saint-Pierre.
  2. Les jumelages de coopération au développement : Musambira, Goma, Beni, Butembo et Sig-Noghin. Dans ce type de jumelages, Woluwe-Saint-Pierre apporte son expertise dans les domaines où elle est compétente, par exemple en mettant en place de services de l’État civil et de la Population efficients (nous y reviendrons). Elle agit pour cela en collaboration avec les pouvoirs locaux, avec l’avantage de bénéficier de contacts à tous les niveaux de pouvoir, mais aussi l’inconvénient d’être soumise aux aléas et changements politiques. La commune conseille, finance ou aide à trouver des fonds, et elle veille à la bonne exécution des projets par les pouvoirs locaux.

L’apport de Woluwe-Saint-Pierre aux villes jumelées

-          Aide financière : Notre commune finance les projets ou aide à la recherche de fonds, soit directement, soit via une association qui le fait pour elle. Woluwe-Saint-Pierre possède en effet de l’expertise née de son expérience avec plusieurs bailleurs de fonds.

-          Travail de rédaction et d’élaboration des projets

-          Apport d’une double garantie aux bailleurs de fonds : administrative (l’assurance que le projet sera bien suivi et géré) et financière. En cas de difficulté ou de dérapage (ce qui n’est jamais arrivé), Woluwe-Saint-Pierre peut restituer au pouvoir subsidiant les sommes qu’il a versées. Par ailleurs, contrairement à une ONG privée, la commune ne peut pas faire faillite. Grâce à l’appui de Woluwe-Saint-Pierre, le bailleur de fonds a également l’assurance que les moyens financiers dégagés ne seront pas utilisés à d’autres fins.

-          Un regard extérieur et critique sur l’exécution des projets. Il s’agit d’un contrôle positif qui permet la remise en question, la réorientation éventuelle des projets et finalement l’avancement de ceux-ci. La commune apporte ainsi un cadre rigoureux.

Un exemple concret : la réhabilitation des services État civil/Population

Ce projet est mené à Goma, Butembo et Beni (Nord-Kivu), ainsi qu’à Sig-Noghin (Burkina Faso). Il vise à développer des services d’État civil et de Population efficients. En effet, il s’agit d’un préalable essentiel afin de donner des droits aux personnes et d’avoir les informations nécessaires à la gestion publique (notamment la fiscalité). Trois exemples concrets illustrent l’importance de ces services :

-          La non-existence administrative d’une personne entraîne aussi l’absence de ses droits. C’est comme si elle n’existait pas, avec le lot de violences et d’exactions qui peut en découler, mais aussi l’absence de toute éducation possible.

-          Si le pouvoir public n’a pas connaissance de l’existence d’un individu, il ne peut pas lui réclamer le paiement de taxes ou impôts.

-          Sans connaissance globale de sa population, le pouvoir public de peut pas mener de politique efficiente à long terme.

Pour ce projet, la commune s’inscrit dans un programme financé par la coopération belge, qui inclut donc d’autres communes. Il s’agit d’une démarche collective menée en partenariat avec l’Association des Villes et Communes de Bruxelles et l’Union des Villes et Communes de Wallonie, qui apportent toutes deux également leur expertise en la matière.

En participant à un projet qui contribue à stabiliser le Nord-Kivu, une région particulièrement troublée, Woluwe-Saint-Pierre prend donc ses responsabilités et constitue un exemple.

L’importance des nouvelles technologies

Le fonctionnement d’un jumelage de coopération et le travail quotidien qui y est lié diffèrent bien sûr en fonction des pays et des projets qui y sont menés.

Néanmoins, les nouvelles technologies ont facilité le travail avec toutes les villes jumelées. Skype permet ainsi de dialoguer quotidiennement et facilement avec les interlocuteurs sur place. La signature électronique sur les comptes a également rendu le transfert de fonds plus facile et plus sûr.
Le système de double signature sur les comptes apporte en effet une transparence totale et un contrôle des flux financiers.

L’implication des citoyens de Woluwe-Saint-Pierre

Le Conseil consultatif de la Coopération et du Développement (CCCD) est accessible à tous les citoyens qui souhaitent suivre les projets en matière de coopération au développement et apporter leurs conseils et suggestions.

Le CCCD a pour buts d'inciter la population de Woluwe-Saint-Pierre à s'ouvrir au monde, de la sensibiliser au grand défi du développement, d'encourager des projets de coopération au développement, de favoriser la mise en réseau des acteurs du secteur et de conseiller les autorités communales.

Le conseil se réunit environ toutes les six semaines pour faire le point sur l’évolution des projets et des relations internationales.

Pour toute information sur le Conseil consultatif de la Coopération et du Développement, vous pouvez contacter Sandra Ndongala : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.">Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou 02/773.06.89.

Une mauvaise comédie avec la mise à mort de la comédie Volter à Woluwe-Saint-Pierre

Rencontre avec Michel de Warze directeur de la comdie Volter 3Grand risque pour le futur de la comédie Volter, le pouvoir subsidiant annonce la fin des subsides pour ce théâtre. Bien implantée à Woluwe-Saint-Pierre, ce théâtre a sa spécificité tout en étant aussi en permanente évolution. La décision et sa justification sont choquantes. Le conseil communal a donc unanimement voté une motion reprise ci-dessous.

Vu le dossier intitulé "Motion - "Avenir de la Comédie Claude Volter"", inscrit à l'ordre du jour du Conseil communal à la demande du Collège des Bourgmestre et Echevins et présenté comme suit :

"Considérant l’annonce, fin juillet 2015, de l’avis négatif rendu par le Conseil de l’Art dramatique de la Fédération Wallonie-Bruxelles quant à la reconnaissance et la poursuite de la subsidiation de la Comédie Volter, avis qui préconise « la conclusion d’un dernier accord avec la direction pour accompagner l’arrêt du projet » et est motivé très succinctement vu "la nature de l’infrastructure exploitée" et "l’histoire et la pratique de la compagnie",

Considérant le courrier de la Ministre de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles du 17 juillet 2015 communiquant l’avis négatif du Conseil de l’Art dramatique et annonçant, sur cette base, une diminution du subside 2016 attribué à la Comédie Volter de 5 % par rapport à 2015,

Considérant que les statistiques reprises, pour les théâtres, dans le Focus Culture 2014 de la Fédération Wallonie-Bruxelles démontrent, entre autres, que la Comédie Volter rencontre de nombreux objectifs parmi les dix fixés par la Ministre de la Culture dans sa "Note d’orientation pour une politique théâtrale renouvelée" : elle met l’artiste au cœur de son projet (50% de la masse salariale globale consacrés à l’artistique ce qui place la Comédie Volter en 6e position sur 34 institutions théâtrales), fait preuve de bonne gestion (faible montant de subvention par spectateur 24,00 EUR, ...), accueille de jeunes créateurs, ...,

Considérant qu’en 2014, la Comédie Volter a accueilli plus de 13.300 spectateurs et a donné plus de 150 représentations,

Considérant l’investissement communal consenti pour soutenir la politique culturelle à Woluwe-Saint-Pierre et permettre le développement d’une belle offre théâtrale dans le sud-est de la région bruxelloise, et en particulier les investissements réalisés ces dernières pour rénover l’espace consenti à la Comédie Volter et l’aménager en salles de spectacle de qualité, conformes aux normes de sécurité en vigueur,

Considérant la création de la Comédie Volter en 1964, son accueil à Woluwe-Saint-Pierre depuis 1971 et sa reconnaissance par la Communauté française en 1973 après une lutte opiniâtre de son fondateur Claude Volter, avec le soutien de la commune de Woluwe-Saint-Pierre,

Considérant les liens forts qui se sont tissés au fil des années, et ce depuis 1971, entre la Comédie Volter, son fondateur Claude Volter puis son successeur Michel de Warzée, et les nombreux spectateurs, issus tant du quartier du Chant d’Oiseau, de Woluwe-Saint-Pierre, de Bruxelles et des environs,

Considérant le profond ancrage local de ce théâtre,

Considérant l’apport indéniable de la présence d’un théâtre, comme lieu de diffusion culturelle, de rassemblement, "porteur de valeurs et de sens", permettant des contacts sociaux basés sur l’art, le débat, l’imagination,

Considérant le travail réalisé par la Comédie Volter avec les écoles, spécialement celles de Woluwe-Saint-Pierre et des communes avoisinantes,

Considérant l’évolution du travail artistique de la Comédie Volter et l’ouverture de celle-ci à de nombreux projets théâtraux nouveaux,

Considérant la richesse mais les difficultés aussi que représente la combinaison en même temps du travail d’acteur et de directeur d’un théâtre, 

Considérant que les communes qui consentent des investissements essentiels sont trop rarement impliquées et consultées dans les choix des entités supérieures compétentes en la matière, 

Considérant l’impossibilité financière pour la commune de couvrir la diminution ou la perte du subside de la Fédération Wallonie-Bruxelles,

Vu la décision du conseil communal du 3 septembre 1971 avalisant la convention passée entre la commune de Woluwe-Saint-Pierre et la Comédie Claude Volter, octroyant, selon conditions, les "salles des fêtes de l’école du Chant d’Oiseau" de l’avenue des Frères Legrain à la Comédie Volter,

Vu les conventions entre la commune de Woluwe-Saint-Pierre et la Comédie Claude Volter du 21 septembre 1977 et du 5 mai 2005, cette dernière étant conclue à durée indéterminée,

Vu le décret-cadre relatif à la reconnaissance et au subventionnement du secteur professionnel des Arts de la scène du 10 avril 2003,

Vu la « note d’orientation pour une politique théâtrale renouvelée » de Joëlle Milquet, Vice-Présidente de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Ministre de l’Education, de la Culture et de l’Enfance diffusée en juillet 2015,

Vu le courrier de la Ministre du 17 juillet 2015 annonçant le non-renouvellement du contrat-programme,

Sur proposition du Collège des Bourgmestre et Echevins;

LE CONSEIL COMMUNAL DE WOLUWE-SAINT-PIERRE :

  • marque son opposition à l’avis du Conseil de l’Art dramatique de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui préconise "la conclusion d’un dernier accord avec la direction pour accompagner l’arrêt du projet"
  • conteste la pertinence des arguments avancés par le Conseil de l’Art dramatique de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour justifier le non-renouvellement du contrat-programme,
  • regrette que l’avis du Conseil de l’Art dramatique et le choix de la Ministre de le suivre  aient été pris sans aucune consultation ou information de la commune de Woluwe-Saint-Pierre,
  • constate que l’annonce de la diminution du subside alors que la saison 2015-16 est déjà finalisée et lancée place la Comédie Volter dans de grandes difficultés et risque de pénaliser sa bonne gestion,
  • soutient clairement le maintien d’un théâtre conventionné au sein de la commune et mandate le Bourgmestre et l’Echevine de la Culture française pour défendre auprès de la Ministre de la Culture la poursuite du projet culturel de la Comédie Volter et la reconnaissance de celui-ci par la Fédération Wallonie-Bruxelles,
  • exprime sa volonté d’être une entité publique porteuse d’espoirs et de possibilités pour les artistes,
  • réitère sa volonté de maintenir l’investissement communal à la Comédie Volter,
  • appuie le renforcement des liens de collaboration entre la Comédie Volter et les associations culturelles francophones para-communales."

Accueil des migrants : quand les citoyens et notre commune remplissent le rôle du fédéral défaillant…

Manque d’anticipation ? Mauvaise évaluation de la situation ?... Ou volonté de déstabiliser la population ? Quoi qu’il en soit, en fermant fin juin le centre d’accueil de migrants Fedasil situé rue des Palmiers, à Woluwe-Saint-Pierre, pour des raisons économiques (rabotage des budgets liés à l’asile), le gouvernement De Wever-Michel (N-VA/MR) a ignoré que l’Europe est confrontée à la pire crise migratoire depuis 1945 !

Conséquence : une réouverture dans l’urgence du centre Fedasil pour accueillir cent réfugiés. Le quartier a été plongé dans le désarroi face à cette incohérence dans la gestion de ce lieu d’accueil qui existe depuis de nombreuses années et qui s’était bien intégré dans le quartier. Heureusement, c’est un formidable élan de solidarité citoyen et associatif qui s’est mis en place, épaulé par les services de la commune de Woluwe-Saint-Pierre et le personnel de qualité du centre Fedasil.

Une grande partie de la population a très vite compris, en effet, que ces réfugiés, majoritairement syriens et irakiens, exerçaient, pour la plupart, une activité professionnelle dans leur pays d’origine. Comme en témoignait récemment M. Bluck, le directeur du centre Fedasil de la rue des Palmiers, ils ont donc un savoir-faire intellectuel et manuel à valoriser, un niveau d’éducation et de culture qui favorisera leur intégration, même temporaire. N’oublions pas non plus que la plupart d’entre eux fuient un Islam radicalisé. La peur ne peut donc être de mise.

Dons et aides bienvenus

Et elle n’est vraiment pas de mise. Preuve en sont les nombreuses demandes d’aide adressées par la population. Sachez que la commune s’est très vite organisée pour contribuer quelque peu à l’action de notre centre Fedasil. Pour suivre en direct ce qui peut être fait de manière coordonnée à Woluwe-Saint-Pierre, nous vous invitons à consulter le site communal: http://www.woluwe1150.be/fr/actualites/97-flash-info/1568-solidarite-migrants-fedasil. Vous pouvez notamment y déposer vos dons ou proposer vos services en tant que bénévoles…

Encart

En ces temps où certains, par leur propos ou leurs actes, alimentent ou stimulent la peur et le racisme, ou – plus grave encore – profitent de leur statut pour jouer sur l’ambiguïté, il est de notre devoir, à nous, démocrates, de tuer dans l’œuf les fausses idées reçues, de rappeler les valeurs de l’accueil qui est dû aux personnes qui fuient leur pays car leur vie, leur intégrité physique ou celles des leurs est menacé. De rappeler enfin et surtout que le respect de la dignité humaine ne peut souffrir d’aucune exception.

Education permanente : cycle de conférence 2015-2016

Le cycle de conférences de l’éducation permanente a pour objectif d’ouvrir les esprits à des questions auxquelles de nombreuses personnes sont confrontées. Cette ouverture est toujours un moyen de mieux comprendre : « un Homme averti en vaut deux ».

Ces conférences sont gratuites. Elles se dérouleront des mercredis à 20h au W:Halll, Centre culturel de Woluwe-Saint-Pierre, 93 avenue Charles Thielemans.

PSYCHOLOGIE par Jean-Marie-Duval, coach & consultant, expert en prévention du risque psycho-social du burnout.
Le 28 octobre 2015 : «Qu’est-ce le burnout et quelle prévention ?».
Le 2 décembre 2015 : «Comment aider un proche et soutenir une connaissance ?».
Le 27 janvier 2016 : «Comment faciliter la reprise du travail après un burnout et
comment les entourages professionnel et privé peuvent-ils être un soutien ?».

PÉDAGOGIE ET ÉDUCATION
Le 13 janvier 2016 : «Les relations école-famille : de la confrontation à la coéducation», par Bruno Humbeeck, Docteur en science del’éducation, clinique de la résilience.
Le 27 février 2016 : «Les enfants Dys exécutifs(1)» (conférencier à préciser) (1) Dys exécutifs : difficultés à s’autoréguler, à s’organiser, à planifier, à se mettre à la tâche, à faire face à ses émotions.
Le 28 avril 2016 : «Hyperparentalité», par Bruno Humbeeck
Le 26 mai 2016 : «L’architecture du choix amoureux», par Bruno Humbeeck

SOCIOLOGIE
Le 23 mars 2016 : «L’avenir du vivre ensemble face à la montée de l’extrémisme» (conférencier à préciser).

PHILOSOPHIE des mythologies du monde selon différents thèmes par Brigitte Vanatoru, Docteur en philosophie.
Le 24 février 2016 : «L’Homme et la connaissance»
Le 18 mars 2016 : «L’Homme, la politique, le pouvoir (Platon, Gilgamesh, Zeus et sa victoire contre les dieux, Prométhée, le feu et la technique,….Horus et Seth).»
Le 20 avril 2016 : «L’Homme est la destinée de l’âme»
Le 18 mai 2016 : «L’Homme et la cosmologie (Babylone, l’Egypte, la Grèce,mythes japonais, chinois, le géant démembré, les Aztèques, les Mayas, les Vikings, etc…»La mythologie fait partie de notre quotidien depuis toujours. En Grèce ancienne déjà, les textes nous rapportent l’importance des histoires racontées aux enfants par leur mère ou leur nourrice. Les mythes nous bercent, occupent notre imaginaire, nous font rêver, nous guident à l’occasion dans nos choix et nos actions.

NOUVELLES TECHNOLOGIES par UPDATE, centre de formation tous publics en informatique.
Le 14 octobre 2015 : «Les traitements d’images : avec quels logiciels ?»
Le 16 décembre 2015 : «Les tablettes»
Le 11 mai 2016 : «Les réseaux professionnels : sécurité or not ?»

 Pour plus d'informations : Serge de Patoul (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.) ou

Sandra Ndongala (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.).

 

 



« Allez les gosses », une génération de réussite

Allez les GossesDepuis plus de 25 ans, fin juin, les écoles fondamentales de Woluwe-Saint-Pierre se retrouvent au centre sportif pour une journée de compétitions sportives. Félicitons le centre sportif, les bénévoles et en particulier Daniel Lagase pour l’organisation impeccable qui permet à nos enfants de vivre une journée sportive exceptionnelle et une belle histoire. Cette tradition s’inscrit parfaitement dans l’optique du nouvel administrateur délégué Michel Naets qui veut un centre créateur de bons souvenirs.

 

« Allez les gosses 2015 » fut une réussite. Comme chaque année, diront certains et c’est juste. En même temps, comme échevin de l’enseignement, j’ai senti un petit malaise. Pourquoi ? A l’époque, Pierre de Coubertin a souligné que le prinipal est de participer. Et c’est bien cela la fête du sport et le fondement de cette journée. En même temps, il y a une forme d’émulation pour gagner et ou pour être la meilleure école. A première vue, cette ambiance de grande compétition peut être sympathique mais celle-ci peut aussi se transformer désagréablement si gagner devient la seule motivation ou si, entre écoles, on arrive au chant de la victoire en lieu et place de l’hymme des félicitations de tous aux meilleurs. Voilà donc le doigt mis sur la cause de ce petit malaise.

« Allez les gosses » doit rester une journée de fête du sport, une journée de plaisir pour les enfants, une journée inoubliable et attendue avec impatience. En même temps, c’est une journée éducative. Dans cette perspective, une réflexion va être menée avec le centre sportif organisateur de l’événement, l’asbl Panathlon Wallonie-Bruxelles qui travaille au quotidien à la promotion et la diffusion du Fair Play et des valeurs d’éthique sportive et les directions des écoles fondementales implantées sur le territoire de notre commune pour qu’ « Allez les gosses » soit la fête du sport éthique et de la pratique du sport dans le respect des règles, de l’esprit du jeu et de l’adversaire.

La majorité des enfants fréquentant une des écoles fondamentales de notre commune participe à « Allez les gosses » comme athlète au maximum tois à quatre fois dans sa vie. L’ambition de cet évènement est que ces journées soient aussi un apprentissage des valeurs sportives de respect, d’encouragement, de dépassement de soi et de fair play.

Nos jeunes ambassadeurs en Louisiane.

Louisiane 1Depuis 2001, la commune de Woluwe-Saint-Pierre, organise une expérience de vie «  à l’américaine » dans le cadre du jumelage avec la Nouvelle Ibérie située à quelque kilomètre de la ville Lafayette en Louisiane. Des jeunes de 15 à 17 ans s’y rendent afin de vivre la vie de leur contemporain dans une petite ville au sud des Etats-Unis. Cette année, le groupe était composé de Flore, Morgane, Simon, Jules et Logan.

Jazz dans le Quartier français de la Nouvelle-Orléans, balade le long du Mississippi, promenades dans le centre-ville de la capitale de l'Acadie, Lafayette, appréciation de l'héritage francophone sous diverses formes, la connaissance de vrais Cajuns, parlant leur français, activités sportives sur le Bayou Teche, tour dans le swamp et dans le bayou au Lake Martin, alligator, faune et flore typique, … ont été au programme de nos jeunes ambassadeurs.

New Iberia, notre ville jumelle bourgade d’accueil, fut aussi visitée et elle a honoré la présence de nos jeunes par une visite officielle à la mairie de la Nouvelle-Ibérie et une rencontre de la maire suivi d’une interview parue dans le journal local, the Daily Iberian.

Nos jeunes ont été accompagnés de charmantes sœurs et frères d'accueil tout au long des activités.