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Les poules sont arrivées à l’école maternelle de Joli-Bois…

Poulet 2En ce début de printemps, trois poulettes ont fait leur joyeuse entrée dans un poulailler jouxtant la cour de récréation de l’école maternelle de Joli-Bois. L’objectif poursuivi par cette initiative est pédagogique : familiariser les enfants avec la nature, leur faire découvrir la  poule et son cycle de vie, les inciter à ne pas avoir peur de l’animal tout en respectant celui-ci et recycler certains déchets de la cantine pour faire un pas vers le « zéro déchet ».

Le poulailler est placé dans l’ancien bac à sable. Il est bien grillagé.  Il n’y a donc pas de risque par rapport aux renards, aux fouines et aux autres animaux éventuellement désireux de partager le repas des poules.

Le jeudi 4 mai dernier, les poulettes ont découvert leur nouveau domaine et elles ont été présentées aux enfants de 2ème et 3ème maternelles. Pour le futur, la volonté est d’installer dans le poulailler un ou deux lapins, animal qui cohabite sans problème avec les poules. Enfin, après cette première expérience testée et réussie, des poulaillers seront placés dans les autres écoles.

Cette politique de rapprochement de nos enfants avec la nature, je la mène en collaboration efficace avec ma collègue Caroline Lhoir en charge de l’environnement.

Qu’en est-il des orthopédagogues dans notre enseignement ?

Interpellation au conseil communal :Photo Wolu Avril 2017

Beau débat suscité par Cécile Vainsel (PS) au sujet de la présence d’orthopédagogues dans l’enseignement fondamental comme à Auderghem. Réponse : une génération d’enfants à l’avance à Woluwe-Saint-Pierre. Faisons le point.

La situation

Avoir des orthopédagogues à l’école a pour objectif d’aider les élèves en difficulté. Depuis l’année scolaire 2010-2011, l’intégration des enfants ayant des troubles d’apprentissage (surtout «dys») est en œuvre dans les écoles ordinaires de Joli-Bois et de Stockel (inscription à l’école de Joli-Bois individualisé, type 8). Le nombre d’élèves ainsi soutenus montre à la fois la nécessité et le succès :

Année

scolaire

élèves en intégration

élèves à J. B. individualisé

2009-2010

0

120

2010-2011

9

125

2011-2012

24

123

2012-2013

30

125

2013-2014

35

119

2014-2015

48

112

2015-2016

51

104

2016-2017

62

105


Deux pratiques dans les écoles ordinaires

À l’école de Joli-Bois primaire, une classe avec deux enseignant(e)s accueille 6 élèves en intégration. L’ensemble des élèves de la classe bénéficient d’un apport pédagogique plus adapté vu la présence des deux enseignant(e)s. À Stockel, les enfants en intégration sont répartis dans différentes classes et ils bénéficient d’une aide individuelle.

Le suivi au premier degré du secondaire

Dans le secondaire, l’enseignement spécialisé pour les enfants ayant des difficultés d’apprentissage n’existe pas. Pour pallier cette carence et assurer une cohérence de notre réseau d’enseignement, le centre scolaire Eddy Merckx (ICMES) propose un premier degré qui porte une attention particulière aux élèves ayant des difficultés d’apprentissage pour assurer la transition du primaire au secondaire.

Les apports communaux

Pour mener à bien ce projet d’école de la réussite, la commune prend en charge depuis le début une logopède et une institutrice à temps plein. Une logopède a été intégrée dans l’équipe pédagogique du 1er degré du secondaire.

Dans les recrutements, les enseignants orthopédagogues sont préférés. La formation en horaire décalé en orthopédagogie est encouragée auprès des enseignants n’ayant pas cette spécialisation.

Des questions

Le besoin d’un soutien particulier des élèves en difficulté d’apprentissage et la réussite du projet sont évidents. Néanmoins, des questions sont aujourd’hui clairement posées. La forte pénurie d’instituteurs cause un réel préjudice. Les règles administratives créent des carcans aberrants, rigides, contraires à l’intérêt pédagogique voire nuisibles et destructeurs (pas de possibilité de gérer les inscriptions et les ressources humaines, d’innover dans la conception des classes, …). La surcharge de travail est claire en particulier pour l’école individualisée qui a 25% de ses élèves en intégration et donc sur un autre site que celui de l’école.

Ces questions concernent pratiquement tout le système de l’enseignement. Sans réponse pertinente à ces questions, notre enseignement saigne !

Succès pour les programmes de coopération communale au Nord Kivu et à Ouagadougou

La commune de Woluwe-Saint-Pierre s’est investie dans la réhabilitation des services Etat civil et Population des villes de Goma, Butembo et Béni en RDC et à Sig-Noghin (Ouagadougou) au Burkina-Faso. Les objectifs sont de donner une existence administrative à tous les citoyens, ce qui leur permet de bénéficier des droits élémentaires, et de fournir un outil de gestion efficace aux pouvoirs locaux.

Kofi Annan, ancien Secrétaire général des Nations Unies, avait souligné qu’un développement durable passe par des pouvoirs locaux efficaces au service de leur population. C’est dans cette logique que j’ai placé l’action de notre commune devenue pilote en matière de coopération au développement.

Le programme 2014-2016 est terminé. Le bilan est très positif. Pour le Nord Kivu, un recensement complet de la population de Goma a été réalisé (plus de 700.000 habitants). Il y a donc aujourd’hui dans cette ville un registre de la population informatisé. Une méthodologie est mise en place pour actualiser en permanence ce registre. Ce travail est déjà utilisé. Il constitue la source pour le plan d’urgence faisant face aux risques volcaniques existants (plan d’urgence travaillé avec le musée d’Afrique de Tervueren).

Pour les trois villes, Goma, Butembo et Béni, des programmes de formations des agents des services Etat civil et Population ont été réalisés.

Dans le cadre d’une prolongation espérée du programme, l’action se basera sur le suivi de l’actualisation du registre de la population à Goma, la réalisation d’un recensement à Butembo et à Beni suivant la même méthodologie qu’à Goma, la poursuite des formations des agents des services État civil et Population et la mise en place d’un système durable assurant la traçabilité au bénéfice des pouvoirs locaux.

Au Burkina-Faso, à Sig-Noghin, un des arrondissements d’Ouagadougou, le travail mené a porté sur la formation des agents de l’Etat civil et de la Population et sur la gestion de l’archivage des documents. Pour le futur, le travail portera sur l’informatisation des services.

Actuellement, une demande de prolongement du programme de coopération internationale communale pour 2017-2021 est sur le bureau du Ministre de la Coopération belge. Cette prolongation est indispensable pour poursuivre le travail et ancrer des bonnes pratiques de gouvernance.

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Photos prises à Sig-Noghin, arrondissemnt N°3 de Ouagadougou (Burkina-Faso)

Cessons de laisser tourner nos moteurs au ralenti !

Environnement/Santé

N’êtes-vous pas interloqués lorsqu’au terminus du 36 ou devant notre centre sportif, par exemple, vous constatez que le chauffeur laisse tourner le moteur de son bus en attendant de reprendre son service ? Il est loin - très loin même - d’être le seul à agir de la sorte ! Ne l’avez-vous, vous-même, jamais fait pour vous réchauffer, pour attendre votre tour dans un «drive-in», par exemple, ou des passagers ? Attention danger : notre santé est en jeu et notre portefeuille peut en souffrir aussi !

Laisser un moteur fonctionner au ralenti pendant plus de 10 secondes consomme plus de carburant et produit plus de gaz à effet de serre que de l’arrêter et de le redémarrer… Nous vous l’assurons. C’est prouvé.

Tous les spécialistes s’accordent également à dire que laisser tourner un moteur au ralenti entraîne bien souvent, par le fait de la condensation, une contamination de l’huile de moteur, salit les bougies, accélère la corrosion et use prématurément le moteur.

En outre, comme vous le savez certainement, la pollution atmosphérique liée au trafic routier est à l’origine de nombreux problèmes de santé, surtout chez les enfants, plus vulnérables (maladies cardiovasculaires, cancer, asthme et autres maladies respiratoires). Les scientifiques viennent même de prouver que cette pollution nuit gravement au développement cognitif de nos enfants (troubles de l’apprentissage).

Une pratique triplement néfaste

Cette pratique est donc triplement néfaste : tant notre santé que notre environnement, mais également notre véhicule en souffrent.

Alors, toutes et tous, faisons un effort et prenons une bonne résolution : celle de couper le contact lorsque nous faisons tourner le moteur de notre véhicule au ralenti pendant plus de 60 secondes. Nous agirons efficacement pour réduire la pollution, faire baisser notre consommation de carburant et réduire les gaz à effet de serre qui contribuent aux changements climatiques. Une petite action, en somme, un petit réflexe à acquérir pour notre plus grand bénéfice, celui de nos enfants et de nos petits-enfants…

Les mandataires Défi de WSP vont agir. Pour le centre sportif, l’administrateur-délégué Michel Naets a engagé une réflexion pour créer un lieu d’accueil pour les chauffeurs de bus en attente. Ainsi, l’obligation de couper les moteurs pourra être mise en œuvre. De plus, les élus Défi adresseront sous peu une lettre à la direction de la Stib afin de la sensibiliser à cette problématique. Si vous devez constater une situation de moteur non coupé par un bus en stationnement prolongé, n’hésitez pas à nous en faire part. Nous réagirons auprès de la société concernée.

Ensemble, relevons ce DéFI santé !

Coopération et développement : fin des contrats programmes et perspectives.

Sig-Noghin 11 - 1Financés par la coopération belge, les deux programmes de trois ans pour la réhabilitation des services Etat civil et Population se terminent à la fin de cette année. Une demande de poursuite de 3 ans est déposée.

Volonté politique de faire de Woluwe-Saint-Pierre une commune active en matière de coopération au développement

C’est un choix politique que j’assume depuis 2000. Entre autres, j’ai initié le jumelage avec la ville de Goma (RDC) au Nord Kivu, les partenariats avec les villes de Butembo et de Béni au Nord Kivu, et avec Sig Noghin à Ouagadougou au Burkina Faso. La coopération porte sur la réhabilitation des services Etat civil/Population. L’existence administrative est essentielle pour la défense des droits fondamentaux de chaque personne. Connaître sa population est aussi essentiel pour définir correctement une gestion publique.

Au Nord Kivu : Goma, Butembo et Beni, les trois grandes villes de la province

Durant l’exécution du programme, nous avons rencontré des conflits armés, un accord de paix et maintenant un mélange de sérénité et de troubles. Nous avons commencé à Goma et nous entamons la répétition de l’opération à Butembo et puis à Béni. Au 11 novembre 2016, 728.974 Gomatraciens étaient recensés avec enregistrement informatique. Le système de recensement et d’informatisation fonctionne et l’actualisation permanente du registre de la population est organisée. Pour le futur, il faut assurer la formation des agents et surtout créer au sein des autorités locales une volonté durable de soutien du programme avec une «bancarisation» des flux financiers. Cela sera par ailleurs un des moyens d’assurer des recettes pour les pouvoirs locaux.

À Butembo (ville +/- équivalente à Goma), tout est prêt pour commencer le processus de recensement comme celui réalisé à Goma. Béni est plus complexe. Le besoin en formation est plus grand mais surtout, la ville subit des massacres presque quotidiens. La communauté internationale feint d’ignorer cette situation catastrophique. Ce contexte rend difficile une action d’envergure.

À Ouagadougou (Burkina Faso), l’arrondissement de Sig Noghin

Autre pays, autre contexte. Le programme a été fortement ralenti par la révolution et l’organisation des différentes élections. Dès lors, nous avons travaillé la formation des agents et procédé à des investissements en bâtiments et en matériel d’archivage. Pour le futur, en partenariat avec l’état burkinabé, il y aura lieu d’informatiser l’Etat civil, de renforcer les bureaux secondaires d’inscription des naissances et de continuer la formation des agents.

Invitation

Ce vendredi 2 décembre, vous êtes invités à rencontrer le coordinateur du programme à Goma, Butembo et Béni, Monsieur Augustin Ndimubanzi Bazirake

18h30 : Echange

19h30 : Moment de convivialité - réception

Lieu : Maison communale, salle du Collège au 1er étage, 93 avenue Charles Thielemans à 1150 Bruxelles

Métis de Belgique : réparons les erreurs du passé.

La connaissance de l’histoire, on le sait toutes et tous, sert notamment à apprendre de ses erreurs pour ne pas les reproduire… Las, ce n’est pas comme cela que tourne le monde et l’homme, souvent, n’en retient rien ou presque. Notre commune, et plus particulièrement le Home le Pilote qui était situé rue au Bois, a été le théâtre d’un épouvantable épisode de l’histoire belgo-congolaise/rwandaise/burundaise. Aujourd’hui, DéFI souhaiterait que soient réparées les erreurs du passé…

La discrimination des métis issus de la colonisation belge en Afrique fut longtemps considérée comme un sujet tabou en Belgique. Il faut savoir que des métis déplacés de force en Belgique ont été adoptés par des familles bruxelloises, mis dans des familles d’accueil de la Région bruxelloise ou placés dans des institutions de la Région, dont le Home le Pilote à Woluwe-Saint-Pierre. Depuis toujours, et c’est tout à fait compréhensible, ils se sont mis en quête de leurs racines africaines, aspirant à renouer avec leurs familles d’origine. Certaines mères africaines sont d’ailleurs toujours à la recherche de leurs enfants métis placés en Belgique sans leur consentement !

La situation évolue enfin !

Ces dernières années, la situation a évolué grâce à l’engagement des métis et de leurs descendants aux travaux de chercheurs et à l’engagement de certains politiques. Cette démarche démocratique vers une société «plus ouverte» intégrant pleinement ses minorités visibles s’est manifestée notamment par l’étude du Centre d'études et de documentation guerre et société contemporaine (CEGESOMA) sur le «Déplacement vers la Belgique de 1959 à 1962 des enfants métis du Kivu, Rwanda et Burundi», dont 300 furent regroupés avant leur départ dans l’orphelinat pour «mulâtres» de Save au Rwanda. Il y eut aussi la réalisation de plusieurs films dont «Bons baisers de la colonie», «Kazungu le métis» et «La Fille du Grand Monsieur» ou encore la création de l’Association Métis de Belgique (AMB) en août 2015.

Contacté par certains de ces enfants ou par leurs descendants, DéFI Woluwe-Saint-Pierre contribue à plusieurs initiatives, dont des textes parlementaires, afin, notamment, de faciliter les retrouvailles - pour ceux qui le désirent - entre les métis belges issus de la colonisation et leurs mères. Il s’agirait également de s’engager à tout faire pour réparer les injustices passées dues au refus de fournir la moindre indication aux mères africaines sur la localisation de leurs enfants métis en Belgique, de donner aux métis francophones l’accès à leurs dossiers dans les mêmes conditions d’accompagnement optimales que les métis néerlandophones en leur permettant, par exemple, de consulter leurs dossiers que détiennent l’ensemble des institutions publiques ou privées. Peut-être la fin d’une souffrance atroce pour ces mères qui n’ont rien demandé, et pour ces enfants séparés de leur mère malgré eux…

En écrivant ces quelques lignes, il n’est pas dans nos intentions de juger ces «errements», ces erreurs du passé, mais de les reconnaître afin de ne plus jamais les reproduire…

Enseignement : plus d’autonomie pour atteindre les objectifs définis, stop à la multiplication des circulaires.

Comme pouvoir organisateur d’enseignement (PO), la commune comme les autres PO souffrent d’un système d’enseignement qui pratique le paradoxe de demander d’apprendre l’esprit critique aux élèves tout en imposant au monde de l’enseignement de suivre des règles sans réflexion et parfois contradictoire !

Mon propos est déjà illustré par deux exemples manifestes cette année scolaire 2016-2017.

La réorganisation des cours de philosophie et de citoyenneté a placé les PO dans des situations impossibles. Je pense à la règle que dans une école l’enseignant en charge du cours de citoyenneté. Actuellement, les enfants ont une heure du cours de citoyenneté et une heure de religion ou morale ou le cours de « dispense ». La situation dans nos écoles communales primaires est la suivante :

 

Cours suivi                               Nombre d’élèves                           % par rapport au total des élèves

Morale laïque                                        356                                                         39,7%

Religion catholique                                351                                                         39,1%

Religion musulmane                              128                                                         14,3%

Religion protestante                                46                                                           5,1%

Religion orthodoxe                                  16                                                            1,8%

Religion israélite                                       1                                                            0,1%

 

En pratique cela se traduit par une perte de plus de 30% d’heure d’enseignement de cours d’une religion ou morale et des difficultés de locaux. Vu l’hétérogénéité des âges pour les groupes peu nombreux, nous devons avoir un système où les enfants de ces cours quittent la classe pour aller au cours de religion choisie. Ce n’est pas le système idéal !

Le second exemple est encore plus flagrant. Il s’agit du fameux décret des titres et fonctions. Tout est rigidifié. Les directions du réseau libre ont également fait part de leur très grand mécontentement. Les informations ont tardées. La charge administrative et bureaucratique est énorme. Les directions sont détournées de leur rôle premier. La commune n’est pas épargnée. Outre quelques difficultés de désignation d’enseignement déjà en fonction et donnant satisfaction, la commune a avancé les rémunérations pour les enseignants du secondaire pour les mois de septembre et d’octobre. Cette réforme, essentiellement basé sur une défense de pré carrées, a complexifié sans apporter le moindre plus pédagogique ! Et c’est sans compter les difficultés de recrutement.

Notre enseignement souffre de beaucoup trop de carcans administratifs.