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L’alcool … source d’exclusion sociale

La consommation d’alcool fait partie de notre culture et n’est pas en soi, dans sa forme modérée et maîtrisée, néfaste pour la santé. Elle en devient nuisible lorsque l’excès s’invite. Selon l’OMS, 8 à 10 % de la population est concernée par cet excès d’alcool. L’alcool peut aussi « renforcer » des situations personnelles psychologiques sensibles. Une mauvaise consommation d’alcool est source d’exclusion sociale, dans un premier temps par des accrocs professionnels et dans un second temps par des difficultés familiales et en plus une souffrance de l’alcoolique et de ses proches. Les pouvoirs publics ont l’obligation d’agir. Pour les FDF, j’ai porté le débat au parlement, qui a adopté une résolution. Notre volonté est de sensibiliser tous les acteurs de la société : les décideurs politiques, les producteurs d’alcool, les distributeurs d’alcool, les publicistes, les institutions de formation, les gestionnaires de clubs sportifs et de mouvements de jeunesse.. . L’objectif, malgré la perception culturelle de l’alcool comme une consommation conviviale et de fête, est de faire comprendre que c’est le rôle de chacun d’agir pour que l’abus, le dérapage, l’excès, soient arrêtés quel que soit le lieu ou la pression sociale du moment. Le but est de mettre à l’honneur celui qui est capable de contrôler et d’assurer le respect et la dignité de chaque consommateur. Le rôle du pouvoir public est d’y contribuer par une cohérence de politique : mise en œuvre de campagnes de sensibilisation, subventionnement sous condition du respect des principes évoqués ci-dessus, encadrement des publicités liées aux alcools, développement de prise en charge en ambulatoire des patients souffrant d’alcoolodépendance … Agir ainsi est lutter contre l’exclusion sociale et donc agir pour la cohésion sociale.