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Projet pédagogique

En Communauté française, le réseau d’enseignement communal constitue celui qui accueille le plus d’élèves en maternelles et primaires. Par contre, peu de communes organisent un enseignement secondaire. projetpedagogiquephoto5Le décret inscriptions, voté sous l’initiative de la Ministre Arena par le PS et le CDH, a créé l’émoi par son caractère inique qui a imposé à de nombreux parents de faire des files indécentes devant les écoles, les classant par le fait même. Rappelons que la recherche de la mixité sociale est un objectif honorable, mais les mesures doctrinaires votées par le PS et le CDH ont eu comme résultat l’inverse de ce qui était souhaité. La position de Madame Arena ne fait qu’accentuer cet échec. Les débats sur l’appréciation de ce décret font peur. Déjà Madame Arena (PS) indique clairement sa volonté de maintenir les principes du système qui se sont pourtant montrés défaillants. De plus, elle annonce sa volonté de pérenniser le système de priorité entre les écoles adossées (école primaire ayant une relation privilégiée avec une école secondaire qui donne une priorité d’inscription des élèves de l’école primaire pour la première année secondaire). En pratique, ceci signifie que pour la grande majorité des écoles communales, leurs élèves n’auront aucune priorité et devront faire leur choix d’école secondaire après ceux des autres réseaux. Si cette mesure devait être prise, nous assisterons à un transfert progressif des élèves des écoles communales primaires et maternelles vers des écoles des deux autres réseaux. Dans les écoles non communales, le problème vécu pour les inscriptions dans l’enseignement secondaire se vivra pour les inscriptions dans les écoles primaires, et même plus tard pour les écoles maternelles. La position de Madame Arena est clairement désastreuse pour l’enseignement communal. Il s’agit soit d’une attitude irréfléchie, soit d’une volonté de nuire à l’enseignement communal. De plus, le réseau libre et le réseau de la Communauté française n’ont pas avantage à ce que l’enseignement communal soit déstabilisé. Aux partis politiques à se positionner. Les parents jugeront.