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Inscriptions dans l'enseignement secondaire, toujours compliqué, encore discriminé.

Le décret inscription dans l’enseignement secondaire a été voté par le Parlement de la Communauté française. Cet article s’adresse essentiellement aux parents qui ont un enfant en 6ème primaire. Ils sont confrontés au cours de ces jours-ci à l’inscription de leur enfant dans le cycle secondaire. Si je suis fondamentalement opposé à ce dernier décret inscription, je consacre néanmoins cet article à une information sur les aspects essentiels pour assurer la plus grande probabilité d’avoir l’inscription dans l’école qui correspond au mieux aux aspirations. La période principale des inscriptions est celle du 26 avril au 7 mai 2010. Il est essentiel de faire son inscription durant cette période sous peine d’être mis en fin de file d’attente. Effectivement, après cette date, le principe « premier arrivé, premier servi » sera appliqué. L’inscription doit se faire dans l’école de son premier choix, sur base d’un bulletin d’inscription que chaque enfant a du recevoir par l’intermédiaire de son école primaire, s’il fréquente actuellement une école de la Communauté française dans les 19 communes bruxelloises ou en Région wallonne. Pour les enfants fréquentant l’enseignement néerlandophone, il faut demander un formulaire auprès de l’administration de la Communauté française ou auprès de l’école correspondant au premier choix. Sur le bulletin d’inscription, vous pourrez aussi indiquer un deuxième, troisième,…. Jusqu’à 9 autres choix et ce par ordre de préférence. Si un élève obtient une inscription qui n’est pas son premier choix, il sera sur les listes d’attente des écoles dans lesquelles il a marqué une préférence supérieure à celle où il est inscrit. Par contre, les demandes d’inscription dans une école ayant une moins grande préférence seront automatiquement supprimées. Je vous conseille d’indiquer plusieurs choix d’écoles pour minimiser le risque d’être sans école. Pour tous les enfants qui ont un frère, une soeur ou un parent enseignant dans l’école secondaire dans laquelle vous souhaitez inscrire votre enfant, vous bénéficierez d’une priorité. Pour les enfants qui sont dans une école où ils peuvent bénéficier de l’adossement et qui souhaitent s’inscrire dans l’école secondaire adossée à l’école primaire qu’ils fréquentent, ils bénéficient d’une priorité. Ces deux groupes d’enfants ne devraient pas être confrontés à une difficulté d’inscription. Par prudence je conseille d’indiquer d’autres choix que la seule école où ils sont prioritaires. Pour les autres, le risque d’inscription est beaucoup plus élevé. Comment les demandes d’inscriptions seront-elles départagées ? N’ayant aucune information précise sur le logiciel (personne ne l’a encore vu fonctionner !) qui gèrera les inscriptions, il est aléatoire de pouvoir donner des conseils fiables. Néanmoins, il faut savoir que les enfants prioritaires seront inscrits en premier lieu. Ensuite, les enfants non prioritaires vont se voir attribuer une « valeur » sur base d’un algorithme tenant compte des distances relatives (distances comparatives entre écoles du même réseau). 3 distances sont prises en considération : distance entre le domicile et l’école primaire, distance entre le domicile et l’école secondaire, distance entre l’école primaire et l’école secondaire. Le site de la Communauté française http://www.inscription.cfwb.be devrait être accessible pour faire les simulations et ainsi permettre de connaître la « valeur » de l’enfant que vous voulez inscrire. Si vous n’obtenez pas votre première inscription, c’est la commission CIRI qui va gérer votre demande. Celle-ci va traiter la question par école, prenant en considération toutes les demandes d’inscriptions dans l’école. Vu cette manière de traiter, je pense qu’il est préférable de respecter l’ordre de ces préférences dans la liste des différentes écoles que vous reprendrez sur le bulletin d’inscription. A ce stade, personne ne peut prévoir avec suffisamment de certitudes les phénomènes qui vont avoir lieu. Il existe plusieurs questions en suspens et des effets pervers qui pourraient voir le jour. Le décret est donc une alchimie dangereuse et très expérimentale.