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Cessez de reprocher aux victimes de se défendre !

Le Ministre-Président Kris Peeters accuse les francophones de ternir l’image de la Flandre et de la Belgique ? N’inversons pas les rôles. Ne reprochons pas aux victimes de vouloir faire garantir leurs droits les plus élémentaires, le respect de la démocratie et le principe de non-discrimination. Le gouvernement flamand doit se demander pourquoi les instances internationales condamnent des politiques flamandes. La non-nomination des trois bourgmestres démocratiquement élus, le refus d’appliquer la convention-cadre de protection des minorités, le « wooncode », la vente de terrains aux seuls néerlandophones dans la commune de Zaventem, le système flamand d’assurance-dépendance,… sont autant de dossier que pointent les organismes internationaux comme contraires aux règles élémentaires de démocratie et de non discrimination. Osons espérer que le nouveau règlement de Vilvoorde, obligeant les promoteurs privés achetant certaines parcelles communales de conditionner la vente d’appartement à la connaissance du néerlandais par le candidat acquéreur sera cassé dans les plus brefs délais par le gouvernement flamand. Rappelons à nos amis flamands qu’ils sont seuls responsables de leur mauvaise image sur la scène internationale et que c’est à eux de restaurer cette image, en acceptant les verdicts clairs et sans équivoque des organismes internationaux. S’y conformer est la seule réponse digne que la région flamande peut avoir. La mauvaise image que la Flandre donne dans le monde rejaillit sur la Belgique dans son ensemble et sur Bruxelles. Capitale de l’Europe et région internationale, Bruxelles souffre des projecteurs mis sur notre pays par la presse internationale à cause des agissements anti-démocratiques et discriminatoires de la Flandre. Les Bruxellois ne peuvent l’accepter sans réagir. {{Serge de Patoul, député bruxellois, interrogera le gouvernement bruxellois sur les mesures prises par celui-ci afin de réduire les risques de détérioration de l’image de Bruxelles à la suite de ces multiples condamnations internationales des politiques flamandes}} (La demande d’interpellation a été modifiée en question orale par le bureau élargi du Parlement bruxellois sous la pression des partis flamands ! Elle sera inscrite en commission des finances à une date… non encore définie. Ceci montre un dysfonctionnement de ce Parlement.).