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Pour une commune citoyenne, solidaire, volontaire et respect?e, premi?re affirmation de la d?mocratie.

{{{ {{Introduction}} }}} Le FDF a toujours joué un rôle très important au niveau des politiques communales dans l'agglomération bruxelloise. Pour le FDF, la commune est le pouvoir de proximité le mieux connu des citoyens ; leur confiance dans le fonctionnement des institutions démocratiques est confortée par la qualité des services rendus par les autorités locales et la capacité que doit avoir tout élu local d'être à la disposition de ses concitoyens. Présent dans pas moins de douze majorités sur dix-neuf communes et fort de 100 conseillers communaux, le FDF entend continuer à privilégier les axes fondamentaux suivants : - information, participation et concertation du plus grand nombre de citoyens au développement de leur cadre de vie. - mise en œuvre d'une politique culturelle engagée, diversifiée et dotée de moyens à la hauteur de ses ambitions. - attachement profond à l'émancipation des personnes, concrétisée par de nombreuses initiatives en matière de jeunesse, de sport, d'intégration, de petite enfance, de recherche d'emploi. - un souci constant d'une gestion saine et équilibrée des finances communales. - un service public performant, plus particulièrement en matière de sécurité, d'aide aux personnes, au sein duquel les exigences linguistiques pour le personnel doivent être adaptées à la nécessité d'assurer les missions dévolues par la loi. Les élections communales du 8 octobre 2006 constitueront un moment très important pour la vie du parti : le FDF, parti municipaliste par excellence, entend démontrer une fois encore sa capacité à mettre en œuvre une politique citoyenne, soucieuse de la diversité culturelle mais également de la réalité majoritairement francophone de l'agglomération bruxelloise, qui constitue un premier rempart contre les extrémismes. {{ {{{Une philosophie}}} }} Le FDF plus que jamais garant de l'autonomie communale. A cet égard, le FDF continuera à refuser de participer à toutes démarches visant à opérer une fusion des communes au sein de l'agglomération bruxelloise. D'une part, cela aurait pour conséquence de renforcer le vote d'extrême-droite à Bruxelles : en effet, un manque de dialogue régulier et étroit avec les citoyens peut conduire à des dérives vers les partis extrémistes. D'autre part, cela ne ferait que conforter les partis flamands qui exigeront de ce fait une représentation garantie pour les néerlandophones dans les collèges échevinaux, les conseils communaux, et les conseils d'action sociale, calquée sur leur représentation garantie au niveau du Parlement bruxellois. Le FDF, ardent défenseur du principe de l'autonomie communale, estime que la proximité du citoyen est le seul paramètre qui permette de prendre en considération les problèmes concrets auxquels il est confronté. {{{ {{Un objectif}} }}} Vers une clarification des compétences entre la Région bruxelloise et les 19 communes. Ce débat aussi vieux que l'existence de la Région n'a jamais fait l'objet d'un véritable consensus. Pourtant, dans certaines matières, il existe un chevauchement de compétences qui engendre perte d'énergie et procédures administratives longues et fastidieuses (exemple : la politique des travaux subsidiés). Le FDF est partisan de mettre fin à des concurrences paralysantes et d'accroître tantôt l'autonomie de la Région dans l'exercice de certaines de ses compétences par rapport aux communes, tantôt de renforcer l'autonomie des communes car elles doivent mieux servir les attentes de leur population. Pour ce faire, le principe de subsidiarité doit être scrupuleusement respecté : le principe de subsidiarité territoriale, envisagé sous l'angle des compétences et des moyens dévolus aux collectivités locales, se définit comme la ligne de conduite selon laquelle les collectivités fédérales et fédérées n'interviennent qu'en second ordre par rapport aux collectivités locales. En application de ce principe, il convient de réserver aux communes les missions qui sont les plus directement en rapport avec les services à rendre à la population, sans pour autant réduire celles-ci à des guichets administratifs et qu'elles se voient privées de moyens et de capacité de mener leurs politiques propres, plus particulièrement en matière sociale, d'emploi, culturelle, ou encore d'aménagements de l'espace public. Encore faudrait-il que les services à rendre à la population, qui sont assumés pour compte d'autorités supérieures, soient financés, en tout ou en partie, par une dotation particulière de ces autorités qui imposent ces missions aux autorités locales (exemple : opération de régularisation des clandestins, certains types d'interventions des CPAS). Le FDF demande qu'une étude spécifique évalue le coût budgétaire incombant aux communes et résultant des missions qu'elles assument en tant qu'autorités relais des autorités supérieures. {{{ {{Une nécessité}} }}} Pour des communes partenaires de la Communauté française. Les communes, en principe, entretiennent deux types de relations avec les Communautés. o d'une part, les Communautés peuvent charger les communes de l'exécution d'aspects de politiques qu'elles mènent. o d'autre part, les communes, qui jouissent de l'autonomie communale, peuvent prendre des initiatives dans les matières communautaires : elles doivent dans ce cas respecter la législation établie par les Communautés et se soumettre à leur tutelle ; de surcroît, elles peuvent solliciter leur intervention ou s'associer au sein d'intercommunales pour mener à bien leurs initiatives. A l'heure où la Communauté flamande multiplie les initiatives auprès des communes afin de renforcer son influence et son droit de regard sur la gestion communale (par l'intermédiaire plus particulièrement de l'échevin néerlandophone), le FDF entend que les communes bruxelloises renforcent leur collaboration avec les institutions francophones (Communauté française et Commission communautaire française) pour asseoir de nouvelles politiques susceptibles de renforcer la présence francophone dans les communes.