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Problème du financement des formations dans le secteur du gardiennage.

Actuellement, les personnes voulant trouver un emploi dans le domaine du gardiennage, de la sécurité, doivent suivre une formation. Il est certain qu'aujourd'hui, la formation est bien souvent l'une des clefs du développement de l'entreprise. Ainsi, le FOREM met en place le principe de chèque-formation. L'entreprise achète des chèques-formation au prix unitaire de 15 euros. Chaque chèque, d'une valeur faciale de 30 euros, équivaut à une heure de formation et ce, dans n'importe quel centre de formation agréé par le Ministre au terme d'un audit de certification garantissant la qualité des formations dispensées, quel que soit le domaine concerné. Un chèque, d'une validité de 1 an, s'échange toujours contre une heure de formation pour un travailleur. Quel que soit le coût de celle-ci, l'intervention sera donc toujours de 15 euros. Le chèque-formation a pour objectif de soutenir la personne financièrement. Dans le secteur du gardiennage, il existe deux types de formation. Il y a tout d'abord une formation de base du personnel d'exécution des entreprises de gardiennage et des services internes de gardiennage. Cette formation comprend 66 heures de cours et coûte 839, 47 euros (hors TVA). Pour suivre la seconde formation basée plutôt sur l'exercice d'activité de contrôle des personnes, il faut disposer de l'attestation générale de compétence, délivrée en conclusion de la formation de base du personnel d'exécution des entreprises de gardiennage et des services internes de gardiennage. Cette seconde formation est basée sur 58 heures de cours et coûte 640,58 euros (hors TVA). Dans les deux cas, pour pouvoir admettre quelqu'un à la formation, son inscription doit être accompagné d'un certificat de bonnes conduites, vie et mœurs (datant de maximum 6 mois). Afin d'alléger financièrement les personnes voulant suivre une telle formation, le FOREM a mis en place le système de chèques-formation. Dès lors, les habitants de la région wallonne bénéficient d'une ristourne d'environ 700 euros sur leur formation. Cependant, les habitants de Bruxelles ne bénéficient pas de cet avantage. Rien n'est mis en place afin que ceux-ci suivent, au moindre coût, une formation d'agent de sécurité. En fait, il n'existe pas, à Bruxelles, de formules équivalentes à celle des chèques-formation mise en place par le FOREM en région wallonne. Le seul système existant est un système de subsides que l'on donne aux entreprises mais il n'existe rien de similaire concernant les particuliers bruxellois. De toute façon, aussi bien en région wallonne qu'à Bruxelles, cela n'est pas logique que les personnes au chômage et désireuses de travailler dans le secteur du gardiennage doivent payer leur formation ! Cela revient à payer pour travailler. Il est encore plus anormal que les bruxellois doivent payer leur formation au prix plein alors que les habitants de la région wallonne bénéficient d'une ristourne. La situation actuelle pénalise les demandeurs d'emplois bruxellois. La formation exigée est la source du problème. Le Ministre peut-il préciser si des démarches entre les trois régions et l'état fédéral ont été entreprises afin d'éviter une discrimination entre les demandeurs d'emplois et afin d'examiner l'utilité de cette formation ? A l'heure actuelle, la loi impose que le personnel de société de gardiennage ait effectué la formation après avoir trois mois de service. Cette situation peut entraîner un détournement d'esprit de la loi par le maintien du personnel de gardiennage pendant une courte période au sein d'une société. Le Ministre peut-il préciser si un processus de ce type est rencontré dans le secteur ou peut-il donner des informations sur la rotation du personnel de gardiennage au sein des entreprises du secteur ? Question et réponse peuvent être obtenues dans le bulletin ici (aux pages 43-44 du document).