La grande offensive flamande sur l'arrondissement de Bruxelles-Halle-Vilvorde a été lancée en puissance par l'ensemble des partis flamands qui réclament la scission électorale et judiciaire de l'arrondissement. Les 120.000 francophones et les européens de la périphérie n'ont qu'à s'adapter !
La scission de l'arrondissement de Bruxelles-Halle-Vilvorde est parfaitement inconcevable pour tous ceux qui respectent la démocratie et l'intérêt collectif. Cette scission signifie la diminution des droits et des facilités pour les 120.000 francophones et les européens de la périphérie.

Comme FDF et avec le MR, je m'oppose à ce que l'on touche à l'existence de l'arrondissement de B-H-V tant sur le plan électoral que judiciaire sauf... si on décide de revoir les limites de la Région de Bruxelles, pour mieux correspondre à sa situation économique, politique et sociale.

Mettre en cause l'existence de l'arrondissement, c'est porter atteinte à l'unicité de la Belgique et entrer dans le confédéralisme. Et tout le monde sait que le confédéralisme représente un grand pas en avant vers l'éclatement de notre pays.

La rivalité économique entre les zonings et les parcs d'affaires de la périphérie et de Bruxelles est malsaine et choquante. Bruxelles est séparée de son environnement naturel. Ses possibilités de réellement s'exprimer en qualité de capitale européenne sont de plus en plus réduites par un étouffement socio-économique programmé par la Flandre dans un but nationaliste, au plus grand mépris des intérêts de notre Région et de tous les Bruxellois. Le slogan déployé par le FDF au sein du Mouvement Réformateur, «Bruxelles-périphérie: une seule Région», est l'unique projet qui puisse rendre à Bruxelles les atouts qui lui sont indispensables dans la gestion de ce mastodonte appelé Union européenne. C'est une évidence que reconnaissent tous les étrangers ébahis par le fait que ce ne soit pas la solution adoptée.